Le grand portail pose l'ambiance dès l'arrivée avec ses pics menaçants et sa taille imposante. Il est au pied de la colline où est juché l'hôpital. Beaucoup de patients s'évanouissent à sa vue. Pas besoin d'un chien Cerbère pour comprendre dans quel type de havre vous pénétrez.

Les jardins sont en friches. C'est parfois un lieu de promenade pour les patients et le personnel, même si se frayer un chemin dans les ronces devient de plus en plus difficile. Quelques patients ont été enterrés ici, auprès des fondateurs de l'asile.

A la manière d'une cour de prison, la cour arrière est un lieu de promenade. On peut s'y balader ou bien rester immobile à fumer sa cigarette, seul ou avec son crew. Ici, ce sont les paires d'yeux qui se défient qui peuvent mettre mal à l'aise. Les commerces du microcosme s'organisent. Derrière le grillage, la liberté vous nargue. Mieux vaut garder l’œil de ce côté-ci car si on regarde trop la façade, on peut voir d'étranges choses passer derrière les fenêtres.