L'AsileUne fois entré, c'est la zone qui vous manque le plus. Pourtant les extérieurs d'Arkham sont aussi morbides et sinistres que l'intérieur de ses murs. La pollution a anéanti une grande partie de la végétation et l'espèce des ronces est la plus proliférante. Toutes les promenades que vous ferez ne vous apporteront pas de réconfort, si ce n'est d'apercevoir Gotham au loin, sous une certaine lumière. Le ventre d'Arkham recèle bien des mystères. C'est là-bas que vous pourrez retrouver une trace de vous-même. Archives, histoires et effets personnels sont sous cellophane, derrière de très lourdes portes. Malgré le défi et le danger, il n'est pas rare qu'avant une tentative d'évasion, des internés tentent de récupérer leurs petites affaires...mais attention, à aller trop loin dans une maison aussi malade, on finit par se perdre. C'est l'endroit le moins sinistre des locaux et un lieu de passage. Tous les matins le personnel traverse le rez-de-chaussée pour aller se préparer aux vestiaires et recevoir sa mission du jour. C'est aussi là que les plus jeunes et les plus chanceux pourront apercevoir de temps en temps leur proches en visite, sous stricte surveillance. Pour les autres, il est rare de repasser plusieurs fois par le hall une fois qu'on est entré. Tous les services sont entreposés au premier étage. C'était autrefois un lieu porteur d'espoir pour les patients. Aujourd'hui, il a une odeur rance de nourriture et de peur. Certaines salles réclament un pass pour s'ouvrir, même s'ils sont souvent aussi défectueux que toute la sécurité d'Arkham. D'autres fournissent tellement de possibilités pour se cacher ou mettre le bazar qu'on évite de trop les utiliser. Le silence lourd et pesant des couloirs qui passent entre les bureaux de la direction et du personnel bourdonne dans les oreilles. Mieux vaut ne pas déranger les supérieurs, que l'on soi un patient ou un infirmier égaré. Autour des salles de consultation, on impose aussi le plus grand calme. C'est un étage où on se fait tout petit. Le troisième étage illustre la notion d'irrespect de l'intimité qu'Arkham applique dans sa politique pour plus de sécurité. Traverser ces très longs couloirs où les patients sont alignés comme des animaux en cage chez le vétérinaire peut faire un peu mal au ventre. On s'habitue plus vite qu'on ne le pense. C'est loin d'être l'étage préféré des patients. On sait quand on y entre, difficile de déterminer combien de temps on va y rester. Les locaux ici sont les plus abîmés. Coups de griffes, de becs et d'ongles, les murs sont zébrés d'un peu partout. Attention : propriété privée. Les appartements du plus ancien des doyens d'Arkham sont suffisamment isolés du bruit et des basses températures mais Jeremiah garde toujours un œil sur son asile, même quand il est aux toilettes. La sortie préférée des patients en cavale ! Les toits sont à une hauteur vertigineuse et attention aux tuiles qui se détachent ! A cause de la pollution et du brouillard, la vue n'est pas super. C'est tout de même un endroit agréable pour prendre un peu de CO². Ils sont anciens et souvent raides, mieux vaut regarder où on met les pieds. Les ascenseurs tombent aussi très souvent en panne, on conseillera l'exercice. L'île d'Arkham offre encore quelques terrains de jeux praticables aux alentours de l'asile. On ne s'y perd pas facilement car le tour est vite fait. Les fuyards devront être créatifs pour ne pas être rattrapés par les lampes torches des forces de sécurité. |