Les couloirs gris et froids qui s'insinuent entre les cellules sont accessibles derrière une très lourde porte. Il faut être accompagné d'un membre du personnel pour y entrer.

Les cellules sont organisées en longs couloirs. Elles ne se font jamais face. Les plus anciennes sont grillagées et les plus récentes sont vitrées. Il est toujours possible de regarder à l'intérieur pour surveiller l'activité du pensionnaire. Comme il est prévu qu'on y passe un certain temps, il est possible de la personnaliser.

Les patients sont réunis dans cette pièce tous les après-midi normaux. Ils peuvent jouer aux cartes, regarder la télé, discuter et circuler presque librement dans cette pièce surveillée par 4 infirmiers. Le rituel étant particulièrement dangereux quand il dégénère, certains patients en sont exclus d'office. Les accidents sont tout de même fréquents notamment pour des histoires de télécommande.

De la poussière s'accumule sur les rayonnages et les hautes étagères sombres qui se dressent à travers la pièce rappellent les immeubles immenses qui masquent le ciel des quartiers les plus oppressants. L'air est figé, sec mais lourd, et quelques chose derrière votre épaule droite vous donne l'impression d'être observé. Pourtant on ne rentre ici que sur autorisation, et le silence y est assourdissant comparé à la cacophonie qui règne sur le reste de l'asile. Mais rien à faire, cette grande pièce mystérieuse vous met mal à l'aise.

Les douches et le brossage des dents s'effectuent ici. Attention, l'eau n'est pas toujours à température, le siphon est rarement propre et on ne peut pas y rester trop longtemps. A l'arrivée, l'établissement a fourni une savonnette mais pour le reste, il faut se débrouiller. Si votre famille ne peut pas vous apporter de matériel ou que vous ne pouvez pas en acheter, il faut se débrouiller. Le port des tongs est obligatoire.