Les fous ne son pas toujours ce qu'ils paraissent être !
Grace ✧ Harley
Elle entra dans la salle de divertissement et tira une chaise pour s’installer tranquillement dessus. Depuis quelque jours, elle était calme, même trop au gout du personnel d’Arkham. Tous la surveillaient encore plus que d’habitude, Harley Quinn calme, ce n’était vraiment pas normal. D’habitude la blonde était une vrai tornade, partout où elle passait elle semer la zizanie. Elle provoquer des bagarres, faisait des blagues pas toujours très drôles. D’habitude elle faisait toujours son show. Mais pas en ce moment, depuis quelque temps elle était calme et se faisait même discrète. Chose qui inquiéter les docteurs qui avait peur qu’elle est un plan en tête, un gros coup a faire, pour s’évader, ou déclencher une émeute. Elle avait donc maintenant deux gardes constamment dans son ombre. Mais si normalement elle se serait moquer d’eux, et aurait même essayé de flirter avec eux, là elle s’en fichait totalement. Elle les laisser la suivre, la pousser, la maltraiter un peu par les paroles. Elle n’en avait strictement rien à faire et cela était d’autant plus inquiétant. Elle semblait dans ses penser, elle semblait toujours réfléchir et être pensive. Elle prenait ses médicaments sans rechigner ou faire de l’humour dessus. Elle ne faisait plus du tout son show, comme une comédienne lasser de son métier. Elle avait arrêté d’essayer de s’attacher les cheveux avec des bout de tissus déchiré a sa tenue de détenue, elle avait arrêté de faire en sorte que ses cheveux ne se décolore pas trop et même de se maquiller. En faite, vue comme cela, Harley n’avait plus rien d’Harley. Elle semblait être une femme tout à fait normale et même presque en dépression. La jolie blonde passait maintenant inaperçu, même les autres patients qui normalement la craigne et la respecter, ne la regardait même plus. Plus personne ne cherchaient à être dans son cercle « d’ami » qui normalement assurer une protection, plus personne ne cherchaient à lui parler. C’est comme si elle était devenue un fantôme. Et dire que c’était ce qu’elle cherchait, c’est fou, elle arrivait toujours a ses fins. Et là, dans la salle de divertissement, où normalement elle se faisait toujours remarquer en laissant souvent son rire cristallin envahir la pièce, aujourd’hui, elle s’était contenter de s’asseoir sur une chaise et fixer le mur d’en face. Elle semblait regarder dans le vide, mais en réalité elle était en faite en plein combat mental contre elle-même. Dans sa tête ses deux personnalités étaient en train de se battre pour contrôler le corps qu’elles partageaient. Harleen revendiquait son corps car c’était elle qui en était la « propriétaire » et Harley le revendiquait car elle était la plus amusante et que dans la vie il fallait s’amuser et ne pas être sérieux. Deux personnalités totalement opposer qui se battait pour un même corps. Le ying et le yang, le jour et la nuit , la lumière et l’obscurité, le « bien » et le « mal », deux force contraire et pourtant indissociable était en train de mener une guerre sans merci dans la tête de la blonde qui ressembler pour l’heure a un fantôme plus qu’a une femme.
Cela faisait quelques temps que Grace ne pouvait s'empêcher de tourner autour de Harleen Quinzel. Le cas de cette ancienne psychiatre qui avait chaviré dans la folie la fascinait, elle devait bien se l'avouer. Ses deux persona étaient très particulières, et le tout ressemblait plus à une hésitation entre deux attitudes face à la vie qu'à un réel trouble de dédoublement de la personnalité. Grace avait déjà eu l'occasion de croiser Harley Quinn quelques fois au hasard des couloirs et des visites, et une fois lorsque la demoiselle avait mis la pagaille dans la file de patients qui attendaient sagement pour aller prendre leurs médicaments auprès de l'infirmière en chef, et que la jeune psychiatre avait dû intervenir pour prêter main-forte à ses collègues. Elle n'aimait pas l'usage des sédatifs qui était fait à Arkham, où ils les distribuaient comme des bonbons pour garder les prisonniers hagards et doux comme des moutons - dans la mesure du possible, l'accoutumance aidant, on ne pouvait pas augmenter les doses à l'infini... Au grand dam de certaines aides soignantes.
Mais sédatifs ou pas, depuis un temps, l'ex-docteur semblait étrangement calme. Toute l'équipe était persuadée qu'elle avait une idée en tête, et qu'elle allait encore risque de faire échapper tout l'asile. Grace n'était pas de cet avis. Harley était suffisamment intelligente pour se rendre compte qu'un changement brusque d'attitude éveillerait les soupçons et compliquerait un plan, qu'il soit pour s'échapper ou pour alimenter le volcan qui couvait à travers les aliénés et menaçait d'exploser en une de ces éruptions spectaculaires redoutées des médecins. Sa prostration était sûrement due à autre chose. Ce ne pouvait pas être une mauvaise nouvelle, puisqu'il lui était interdit tout contact avec l'extérieur. C'était donc un déséquilibre interne qui plongeait la jeune femme dans cet état second. Lorsqu'elle se permit d'avancer cette théorie en réunion, Grace se vit rétorquer que puisqu'elle recherchait la compagnie du docteur, elle pouvait aussi bien aller lui tirer les vers du nez à présent qu'il y avait un véritable motif d'inquiétude. De toute façon, personne d'autre n'avait de temps à perdre avec ça, alors qu'il suffisait de la faire accompagner partout où elle allait d'une paire d'agents de sécurité pour dormir plus tranquille. Grace accepta le défi.
Elle relut une énième fois le dossier dans tous ses moindres détails, assez maigres finalement au vu de la notoriété de la personnalité en question, et décida d'accoster Harley en salle de divertissement, où elle serait sûrement plus à l'aise. Elles s'étaient déjà parlées une ou deux fois, et Grace appréciait l'humour maladroit et brutal de la patiente. En retour, elle avait eu l'impression que celle-ci était ravie d'avoir trouvé du répondant au lieu de l'habituel ordre aboyé à son intention lui intimant de la fermer, surtout que la jeune psychiatre n'avait rien contre l'auto-dérision et prenait sans se vexer les plaisanteries de la jeune folle à son sujet.
Un mercredi, alors qu'Harley était de sortie de sa cellule et semblait ressasser des pensées mystérieuses en fixant le mur devant elle, ses deux colosses sur les talons, Grace lui prépara une tasse de thé, en utilisant celui de la salle du personnel au lieu de se servir à la machine à eau tiède réservée aux patients, et vint à sa rencontre. Elle tira une chaise à côté de la sienne et y prit place.
"Bonjour, Harley. Comment allez-vous, aujourd'hui ? On ne vous entend pas beaucoup..."
Elle lui tendit gentiment la tasse.
"Pourtant je suis sûre que les autres comptaient sur vous pour faire l'animation... Qu'est-ce qui vous arrive ?"
Elle tenta de ne pas prendre un air trop compatissant, ne voulant pas donner l'impression à la jeune femme qu'elle la prenait en pitié, elle était bien trop fière pour apprécier ce genre de sentimentalisme, mais Grace ne pouvait s'empêcher d'être inquiète en voyant l'air amorphe de la patiente. Elle espérait en tirer au moins une moquerie avant la fin de l'heure, mais partit comme c'était, ce n'était pas gagné. Elle lui trouvait effectivement une allure trop calme, comme si elle était malade ou affaiblie. Elle fit un petit signe de la main aux gardiens, leur signalant que tout se passait bien et qu'ils pouvaient relâcher leur attention. L'un d'eux adressa un signe de tête à l'autre et partit se servir un café bien mérité. Le second croisa les bras et continua de toiser Harley. Un petit tic d'impatience traversa le visage de la psychiatre. Elle aurait bien voulu qu'ils laissent entièrement retomber la pression qu'ils faisaient peser sur les épaules de la jeune femme en face d'elle. Elle aurait eu de meilleurs résultats ainsi. Mais il faudrait s'accommoder de la situation, et de la méfiance du garde restant.
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Grace ✧ Harley
Elle fixait le mur avec une tel intensité qu’on pourrait la prendre pour une poupée de cire ou une statut. Enfin elle clignait quand même des yeux, signe qu’elle était une humaine et qu’elle était vivante. Autour d’elle tout le monde mener sa petite vie, elle passait totalement inaperçu. Enfin on la remarquer a cause des deux agents de sécurité qui s’était mis a garde à vous derrière elle. Et bizarrement elle n’en avait complètement rien à faire. Enfin, au moins pour une fois ce n’était pas le bazar dans la salle de divertissement, et si ça le devenait se ne serait pas sa faute à elle. Elle était bien trop occupé à se battre avec elle-même, elle n’avait aucunement le temps de mettre le bordel par ici. Elle se battait avec elle-même depuis qu’elle avait rencontré cette jeune femme la post-doctorante Grace Waterhouse. Ça n’avait était qu’une petite discutions de couloir très brève et des plus banale, mais ca avait amplement suffit à mettre le bazar dans la tête de l’ex psychiatre. Elle ne savait pas vraiment pourquoi mais c’était bien elle la fautive. Surement car la futur psychiatre lui avait fait penser a elle plus jeune…En plus souriante bien sur. De ce fait, la Harleen qu’elle avait enfermé dans une petite cage tout à fond d’elle avait décidé de s’évader de la cage et essayer de reprendre ses droits sur son corps. Elle ne bougea pas quand le blonde en question vint s’assoir vers elle et lui parla. Elle accorda un très bref regard aux deux gorilles derrière elle, puis porta enfin son attention sur la jeune femme. Elle hésita un instant a prendre la tasse que la blonde pétillante lui tendait, elle la toisa d’ailleurs d’un regard méfiant, mais fini par la prendre très doucement, laissant le bout de ses long doigts fin frôler ceux de la post doctorante. Elle savait qu’elle avait tendance a troubler les autre, et encore plus quand elle les toucher ou les frôlait et aimer en jouer peut importe l’état mental dans lequel elle était. Elle souffla doucement sur le liquide chaud et releva ses grand yeux bleu azure sur la blonde quand elle parla de faire l’animation. « Depuis le temps que je dit au directeur qu’il faudrait engager des animateurs compétent. » Elle soupira de lassitude. Voila elle parlait comme si elle était Harleen Quinzel, une des grandes psychiatres d’Arkham, et non comme Harley Quinn une des plus grande criminel de Gotham. « Mais de nos jours la compétence est tellement dur à trouver. Tenez, prenait donc certain de nos collègues, ils ont vraiment eu leurs diplôme ? Pas que je ne les aime pas ou que je veux en dire du mal… Mais avouez que certaines de leurs méthodes, pour ne pas dire la plus part, se révèle des plus inefficace. » Elle soupira a nouveau. On pouvait voir dans ses yeux très expressifs et entendre dans son ton qu’elle était lassée de tout cela. Bon elle n’en était pas du tout a vouloir se suicidé, certes dans ses deux personnalité il y avait cette tendance a flirté avec le danger bien que de façon totalement différente l’une de l’autre, il n’y avait en aucun cas dans une des deux de tendance suicidaire. Quoi que peut-être avec Harley. Mais on sentait bien que l’ex docteur en psychologie qui se prenait encore pour une psy était un peu lasser de tout cela. « Vraiment… Même nos patients d’aujourd’hui son incompétent comme esprit déranger… J’aurais tant aimer que vous connaissiez le temps où nous avions des cas tel que le Joker ou Double face.. Enfin cet hôpital est une véritable passoire… Il laisse s’enfuir tout le monde… Même la plus ridicule comme Harley Quinn peu s’échapper sans gros effort ! » Oui elle venait de parler d’elle, ou d’une autre facette d’elle-même. Ca avait beau être elle-même, pour la blonde Harley Quinn et Harleen Quinzel n’était pas les mêmes personnes. C’était une fois encore sa propre logique que très peu de personnes ne comprenait ou cherchait a comprendre.
Ms. Quinzel finit par lâcher son mur du regard et porte celui-ci sur ses gardiens, puis sur Grace. Celle-ci lui offrit un nouveau sourire rassurant, l'élargissant encore un peu quand elle hésita à se saisir de la tasse qu'on lui tendait. Elle était à la fois casse-cou et prudente. Le mélange était très perturbant au premier abord, mais Grace avait déjà appris à ne pas s'inquiéter des changements d'humeur ou de comportement des patients, et elle s'adaptait parfaitement à leurs envies et à leurs craintes. Sa devise était de ne jamais forcer qui que ce soit à quoi que ce soit. Tout le monde avait envie de se sentir bien et d'aller mieux, inutile de pousser les gens à cela ! Tout le monde voulait être heureux. Pas forcément normal, mais heureux, oui. Que Harleen accepte son offrande fit néanmoins plaisir à la jeune femme, et qu'elle n'évite pas le contact avec ses doigts également. Tant de patients ne supportaient pas qu'on les touche ! La pauvre Kathérina Barrow par exemple, qui croyait être morte. Grace ne voyait pas dans le geste de l'ex-psychiatre une quelconque malice, juste une décontraction qui exprimait une certaine confiance, et elle en était ravie. Elle reposa le plateau par terre, ne souhaitant pas s'éloigner pour aller le poser sur une table alors que son interlocutrice lui adressait enfin la parole.
La jeune psychiatre ne put s'empêcher de rire à la remarque de Harley Quinn. L'asile tombait en ruines, et la femme se plaignait du manque d'animation ! Décidément, elle adorait le côté un peu décalé, un peu enfantin et franchement rafraîchissant de cette personne.
« Je ne pense pas que nous ayons le budget pour ça. »
Elle fronça les sourcils en entendant la suite. Ses collègues, pas leur diplôme ? Mais comment auraient-ils été engagés ? Pas qu'on lui ait demandé à elle de copie du document, mais enfin, elle avait tout de même envoyé un CV, et Scarlet ou Ruth avaient l'air si sûres d'elles... Elles semblaient savoir y faire, obtenir des résultats, progresser... Du moins, Grace l'espérait, mais elle devait bien s'avouer qu'au fond, elle n'en savait rien. Elle était la petite nouvelle, et les autres n'allaient pas jusqu'à partager leurs notes de travail avec elle. Elle décida que le silence était la meilleure option. Elle ne se sentait pas de défendre ses collègues sans preuve, même si elle était persuadée qu'il s'agissait d'une mésentente qui poussait la jeune femme à émettre ce genre d'hypothèse lugubre. Ou peut-être qu'à son époque, dont elle parlait avec tant d'enthousiasme, les choses se passaient encore ainsi... Mais l'asile avait dû bien changer depuis le temps, même si les rénovations se faisaient attendre !
« Dans ce cas, je vous remercie de ne pas vous échapper, Harleen. Nous serions dans de beaux draps ! Et puis, à présent, vous êtes un de nos cas les plus fascinants, je dois bien l'avouer. Ce doit être particulièrement étrange pour vous de vous retrouver de l'autre côté de la barrière, avec un collègue, enfin ex-collègue, qui tente de vous soigner ? »
Grace tendit l'oreille, elle souhaitait vraiment avoir la réponse. Le cas Harley Quinn l'intéressait tellement qu'elle était prête à commettre quelques entorses aux règles pour pêcher quelques informations à son sujet, alors une opportunité comme celle qu'elle avait aujourd'hui d'être chargée de s'occuper de cette patiente, elle n'allait pas la laisser passer !
« Vous avez l'impression que la thérapie vous fait de l'effet ? Ou est-ce que vous tentez de « déjouer » les techniques du psychiatre ? »
Grace se rendit soudain compte qu'elle avait oublié quelque chose et plongea la main dans sa poche en hâte.
« Un sucre avec votre thé ? »
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Grace ✧ Harley
Sans le vouloir, Grace avait mis encore plus le bazar dans la tête de la complice du Joker. Encore une fois, un véritable combat de catch était mené dans sa tête. Sauf que pour une fois c’est Harleen qui gagner, et Harley en était plus que troubler, elle n’avait pas vraiment l’habitude de cela. Mais elle s’était incliner, elle n’avait pas vraiment eu le choix. Alors en face d’elle, Grace avait Harleen et non Harley, il y avait de quoi surement troubler beaucoup de ses anciens collègues. L’ex psychiatre poussa un petit souffle de mépris quand la post doctorante lui parla de budget. «Et bien le budget ils devrait le mettre plutôt dans les animations et les rénovation, plutôt que dans les médicaments aussi inutile qu’inefficace. Certain patients en on vraiment besoin, certes, mais beaucoup ne feront jamais de progrès si on ne les laisse pas être eux même. » Et voila, elle ressortait même ses vieux propos qui avait fait beaucoup de polémique au sein du personnel d’Arkham. Certain avait toujours était plus ou moins d’accord avec elle sur ce points, d’autre la traiter de folle et d’incompétente pour cela. Mais Harleen était convaincue de ce qu’elle avancer, et l’avait même testé, sur le Joker… Certain l’avait prédit, d’autre non.. Elle avait fini par tomber dans les filets de cet homme et voila où elle en était maintenant, a ce battre avec elle-même, dans un combat mental que personne ne voyait, ne comprenait et ne pouvait arbitrer. Elle secoua la tête quand la jeune femme face a elle la remercia de ne pas s’enfuir. Elle non plus n’avait visiblement pas compris que c’était Harley et non Harleen qui s’évader. Enfin c’était a l’ex-psychiatre de l’éclairer sur ce point «Pourquoi m’évaderai-je ? Je suis ici chez moi. C’est Harley qui ne comprend pas qu’on est ici chez nous. Elle passe sont temps a courir après son prince charmant. » Elle tiqua néanmoins sur le fait que la blonde face a elle trouve qu’elle était un de leurs cas les plus fascinant. Pourquoi cela ? Harley était d’un ridicule a couper le souffle, et elle avait emprisonné Harleen qui ne rêvait que de reprendre son poste ici. Comment cela pouvait-elle en faire un des cas les plus fascinants de cet hôpital ? «Un de vos cas les plus fascinant ? Que voulez vous dire par là ?» Demanda-t-elle un peu méfiante en regardant maintenant la blonde d’un air méfiant et presque froid et hautain. Elle secoua cependant la tête à la question de celle-ci. «Il n’y a là rien d’étrange. Cependant, vous avez raison, les autres essayent de soigner Harley… Mais juste essaye… Malheureusement personne ne peut résoudre un problème qu’il ne connait pas. Un problème dont il n’arrive pas à comprendre le sens caché entre les lignes écrites. Ils essayent beaucoup de choses, ils pensent que la séparé des personne qu’elle aime seront utile, ils pense que c’est là l’objet de sa folie…» Elle soupira doucement «M’enfin, comment comprendre Harley quand elle-même ne se comprend pas elle-même.» Harleen voyait en Harley son cas le plus compliquer de toute sa carrière. Elle était son cas le plus compliqué de toute sa carrière. Elle secoua doucement la tête [ color=#ff0000] «Non merci, pas de sucre ce n’est pas bon , Harley n’a pas besoin de cela elle est déjà bien assez excitée comme cela » [/color]Dit elle d’un ton assez sérieux. Cela pourrait être sans doute assez déroutant. Elle but une grande gorgée du thé, elle se rendit vite compte qu’il venait de la salle du personnelle et non de l’infâme machine a boisson chaude mise a disposition des patients. «Puis-je me permettre une question ? Vous plaisez vous ici ? Vos condition de travail son bonne ? On vous a donné un bon bureau j’espère, et les autres docteurs son gentil avec vous ? » D’un coup elle semblait curieuse de tout cela, comme si elle s’inquiétait pour la petite nouvelle de l’équipe, comme si elle-même faisait encore partie de cette équipe.
Grace ne mit qu'un moment à se rendre compte qu'elle parlait dorénavant à une autre personnalité de la jeune femme, celle qu'Harleen Quinzel, la célèbre psychiatre. Elle en fut à la fois ravie et effrayée. Elle n'avait pas imaginé rencontrer un jour cette femme en personne, elle ne pensait réussir qu'à en voir des bribes à travers Harley, son alter ego plus... Farfelu. Elle se posait une foule de questions à propos du docteur Quinzel, les mots vinrent se presser contre l'intérieur de ses lèvres, mais refusèrent de sortir. Elle était trop médusée pour pouvoir formuler toutes les interrogations qui bataillaient dans sa tête. Elle était en train de prendre le thé avec l'authentique … ! C'était presque le rêve de n'importe quel membre du personnel soignant. Elle pourrait aller tellement profond, si elle le voulait, avoir une conversation tellement intéressante, peut-être bienfaisante pour la jeune femme, et si jamais... Si jamais elle parvenait à la guérir ? Réconcilier les deux personnalités, lui faire réaliser que le Joker se comportait avec elle comme un pervers narcissique toxique, la convaincre de mettre de côté ses sentiments pour lui, de reprendre une vie normale... Grace souhaitait vraiment tout cela à Harleen. Elle ne pouvait s'empêcher de penser quel bonheur elle pourrait éprouver à la voir quitter enfin les épais murs de l'asile, qui menaçaient à tout moment de se refermer à jamais sur le cerveau des occupants et d'écraser leur raison comme une noix.
Mais elle n'était pas son médecin traitant. Elle n'était pas sa thérapeute. Elle n'était personne, elle venait juste prendre la température régulièrement, lui apporter un peu de thé, la distraire. Elle ne devait faire aucune démarche, dans aucun sens. La moindre erreur pouvait faire échouer toute une stratégie mise en place par ses collègues. Elle leur devait sa confiance, ils étaient plus expérimentés et traiteraient certainement la jeune femme bien mieux qu'elle ne pourrait jamais le faire.
Elle s'attendrit néanmoins de la voir la questionner sur son sentiment par rapport à l'hôpital et à l'équipe. Elle en profita pour changer de sujet et laisser le « cas Harley » de côté.
« Oui, très bien. L'endroit est... Un peu imposant, mais j'ai un bureau, tout le monde est très poli avec moi... »
Elle sourit.
« Et vous ? Je veux dire, on vous traite bien au moins ? Je sais que les gardes sont souvent un peu brusques... S'il y a le moindre problème, geste ou parole déplacé, n'hésitez pas à m'en faire part, ou à un de mes collègues du personnel soignant. Nous feront le nécessaire pour que ça ne se reproduise pas. »
Elle tenta de refréner désespérément sa curiosité, mais elle ne put s'empêcher de poser une unique question.
« C'est sans doute très indiscret mais... Si vous voulez en parler... Docteur Quinzel, que s'est-il passé avec le Joker ? Comment en êtes-vous tombée amoureuse ? Ou est-ce que c'est seulement Harley qui l'apprécie ? Vous n'êtes pas obligée de répondre !»
Elle rougit, persuadée qu'elle en avait dit trop, et fit un geste de la main pour indiquer à sa compagne d'un thé d'oublier la question.
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Grace ✧ Harley
Dans la tête de la blonde tout était assez flou, en faite c’était le comble pour une psychiatre de ne pas arriver a savoir ce qu’il se passe dans sa propre tête. Pour elle, Harley et Harleen étaient deux personne totalement différente pourtant elles étaient aussi totalement la même personne. C’était tellement confus. Comment ne pas devenir fou face a cette situation, comment ne pas être perturber face a cela. Et dire que c’était un homme et quelques produits qui avaient fait de tel ravage dans l’esprit d’une brillante psychiatre. Et la blonde avait très bien vue que c’était troublant pour la post-doctorante qui était face à elle. Une lueur dans ses yeux montrer qu’elle était perdu, troublé, fasciné, effrayer peut –être…Elle ne savait pas trop mais comprenait la jeune femme totalement. Elle-même n’aurait sut que ressentir face a un cas similaire. Elle souri quand le blonde face a elle lui dit être bien traité par ses collègues et elle semblait s’y plaire, enfin autant qu’on peu se plaire dans un endroit pareille. La question de la blonde face a elle l’a fit a nouveau sourire. Si elle était bien traiter par les gardiens ? Si quelqu’un en avait quelque chose a faire ? Mais elle vivait dans le monde des bisounours ou quoi ? Elle était patiente a Arkham elle n’était donc pas toujours très bien traiter et c’était dans l’ordre des choses. Elle avait commis des crimes qui aurait du lui valoir la peine de mort. Elle secoua doucement la tête «Ne vous inquiétez pas de cela. Pensez d’abord à votre travail. Les conditions ici sont convenables. Si vous voulez un conseil, ne vous attacher pas trop a vos patients. » Elle était belle de dire cela tien. Mais bon elle savait de quoi elle parlait au moins, c’était un conseille aviser et elle était le résultat de ce qui pouvait arriver si on ne le suivait pas. Elle fut légèrement surprise a la question de son interlocutrice. M’enfin c’était une question tout ce qu’il y a de plus légitime. Elle leva la tête en tenant sa tasse dans ses deux mains et se mise à réfléchir a comment répondre a la question. Comment expliquer ce sentiments, ce ressenti, cette sensation quand elles étaient face au Joker. Elle s’humidifia les lèvre et reposa doucement les yeux sur la post-doctorante qui semblez gêner. «Vous êtes surement déjà tomber amoureuse, une jeune femme tel que vous a du être mainte et mainte fois courtiser.» Elle but une gorgée de thé «Voila simplement ce qui est arrivé avec le Joker. L’amour ne se choisi pas, l’amour ne se contrôle pas…L’amour vous tombe dessus que vous le vouliez ou non. Ce mélange de fascination et de haine, cette envie de posséder tout ce que l’autre a sans le lui enlever. Cette envie de le comprendre et le connaitre sur le bout des doigts tout en ayant envie de garder du mystère. Cette façon que l’autre a de vous faire sentir a la fois vulnérable et invulnérable, capable de tout juste pour un sourire ou même un regard de la part de l’autre. Ce besoin qu’il vous remarque, vous parle, vous touche, vous embrasse. Les papillons qui envahisse votre ventre quand il vous parler, quand il vous touche ou vous regarde. Vos mains qui devienne tremblante et un peu moite quand c’est a vous de le toucher ou même juste l’effleurer. Ce grand vide et cette affreuse solitude que vous ressentez quand il n’est pas avec vous… Je pense que vous avez déjà du connaitre cela non ? » Elle souri a la blonde. «Le Joker n’y est pour rien dans tout cela, c’est la vie ou le destin ou tout ce que vous voulez qui est responsable. Le Joker n’a fait qu’être lui-même. Un génie fascinant et mystérieux..Rien de plus rien de moins» Voila, maintenant la blonde face a elle devait surement la prendre vraiment pour une folle, peut-être qu’après tout, Harleen comme Harley étaient folle a liées.
Les paroles d'Harley touchèrent juste, très juste. Trop juste. Grace dut retenir ses larmes au souvenir du nombre de fois où elle avait éprouvé tout ce que la jeune femme décrivait, seulement pour voir ses rêves écrabouillés sous la botte implacable du destin. Elle fit un effort de volonté surhumain, en se raccrochant au nom du Joker, pour revenir à la réalité. Elle s'était remise de la mort de ses compagnons successifs, elle était calme, elle était maîtresse d'elle-même, et surtout, elle n'était pas amoureuse. Elle avait la chance de ne pas avoir à résister à ses sentiments pour éviter une autre catastrophe. C'était totalement irrationnel de se laisser aller ainsi à ses cauchemars, mais elle ne pouvait pas s'en empêcher. Et une sueur froide lui coulait de temps en temps dans le dos en entendant décrire les symptômes de certains patients, pas si éloignés des siens même si bien plus sévères et générant des comportements à risque.
« Et... Vous n'avez rien vu venir ? Vous n'avez pas senti votre relation basculer ? J'aimerais comprendre comment vous l'avez vécu, pour... Pouvoir savoir, éventuellement, si un jour quelque chose de ce type m'arrive... »
Elle espérait bien que non. Ce serait un drame terriblement ironique pour elle, mais après tout, tant qu'à être maudite côté vie sentimentale, il valait mieux se prémunir contre tout ce qui pouvait de près ou de loin avoir une chance de lui tomber dessus.
Cette conversation lui donnait envie de faire confiance à Harley. De se confier, de lui demander conseil, comme à une sœur. Sa sœur et elle avaient quelques années de différence, et elle aurait bien aimé qu'elles puissent être plus proches. Elles l'étaient, bien sûr, mais elles ne s'étaient jamais intéressées aux mêmes choses au même moment. Alors que la blonde en face d'elle avait été psychiatre, était aussi une jeune adulte, avait connu et connaissait toujours des troubles sentimentaux au moins aussi importants que ce que Grace avait elle-même traversé...
« Et... Si jamais vous perdiez cette personne, comment est-ce que vous réagiriez ? Vous vivez tous les deux une vie très dangereuse... Vous n'avez pas peur, parfois ? Vous n'avez pas envie de le convaincre de mener une vie normale ?»
Sa question manquait cruellement de tact, mais elle avait jeté ça par-dessus son épaule quand elle avait commencé à aborder le sujet très intime du Joker, de toute façon. Et rien ne forçait Harley à répondre... Elle pouvait lui crier de partir, lui jeter la tasse de thé brûlant à la figure, faire n'importe quoi pour qu'elle s'en aille. Grace voulait justement lui montrer qu'elle lui faisait suffisamment confiance pour ne pas agir ainsi. Pour ne pas la blesser. Après tout, elles se ressemblaient un peu trop pour ça... Du moins, de son point de vue.
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Grace ✧ Harley
La blonde face a elle souleva une question qui la fit beaucoup réfléchir. C’est vrai, comment avait elle put laisser cela basculer ainsi ? Elle qui avait pourtant un parfait contrôle d’elle-même…En réalité elle n’avait rien vue venir et puis avec lui elle s’était senti tellement…Libre … C’était de ces chose qu’on ne voit pas venir, qu’on ne peut contrôler…Ca nous tombe dessus sans prévenir à l’ avance et c’est très, voir trop, dur de faire marche arrière après. Elle regarda la blonde et se demanda si elle allait comprendre…Oui surement ou au moins faire semblant. Et puis si ce n’était pas le cas, tant pis, de toute façon elle ne pouvait pas passer pour plus folle qu’elle ne l’était maintenant. «Si un jour quelque chose similaire vous arrive, je suis désoler mais vous ne pourrez rien y faire. Si cela doit vous arriver alors ca vous arrivera…Ca ne se contrôle pas, ca ne se prédit pas…C’est une force, une sensation un je ne sais quoi plus fort que tout le reste. » Elle lui fit un petit sourire. Une part d’elle souhaiter a la blonde de connaitre un tel amour et une autre lui souhaiter d’au contraire ne jamais le connaitre. Elle soupira doucement avant de boire une gorgée de thé «C’est pour cela que je vous conseil d’évité autant que possible de vous attacher a vos patients. » C’était un conseil qu’elle n’avait pas su appliquer, elle n’avait pas sut fuir pendant qu’il était encore temps. Elle s’était littéralement noyer dans le produit toxique du Joker. Aujourd’hui il lui était impossible de revenir en arrière, et surement qu’elle ne le ferait pas si elle le pouvait. Elle aimer le gout de cette liberté, de pouvoir faire ce qu’elle voulait quand elle le voulait. De ne plus avoir peur de tout comme avant. Elle regarda la blonde face a elle avec de grand yeux. Comment pouvait-elle-lui demander d’imaginer perdre le Joker. Elle avait beau savoir qu’un jour sa arriverait, qu’ils vivaient perpétuellement dans le danger. Elle savait qu’ils risquer de mourir chaque jour mais elle ne voulait vraiment pas se l’imaginer…Pas tout de suite. Elle préférer vivre dans ce beau fantasme de son histoire d’amour avec le Joker. Elle ne voulait pas tout de suite tout détruire. Elle secoua la tête «Je ne veux pas me l’imaginer donc je ne répondrais pas a votre question. Je n’ai jamais envisagé de mener une vie tranquille et « normal » car le Joker incarne tout sauf une vie tranquille et normale. Je ne lui demanderais jamais cela. Et si je venais a le perdre, ce serais car JE l’ai décidée, je suis l’unique personne qui a le droit de vie ou de mort sur Mr J.» Dit-elle d’une voix pleine de confiance et d’assurance. Elle en était sur de cela, elle l’avait décidé et ne laisserait personne lui enlever ce droit
Un sentiment, plus fort que tout le reste, qui l'emporte comme une vague et auquel elle ne puisse pas résister... Auquel elle n'ait même plus envie de résister... Grace n'en avait jamais connu. Selon la définition de l'ex-psychiatre, elle n'avait jamais été folle amoureuse. Son esprit se rebuta contre cette idée. Elle avait été très amoureuse des personnes avec lesquelles elle était sortie ! Mais l'horreur de leur mort avait balayé tous les souvenir des doux moments passés ensemble. L'épouvante avait été plus forte que tous les bons sentiments, la prenant à la gorge et l'empêchant de respirer, la pressant comme une éponge en faisant jaillir des larmes de ses yeux. A l'idée de ressentir une émotion aussi puissante, mais positive, elle aurait pu mourir de jalousie envers l'autre jeune femme. Mais l'éventualité qu'elle puisse un jour tomber amoureuse de la mauvaise personne, comme elle, la terrifiait. Qu'est-ce qui faisait la différence, au fond, entre une relation saine et un rapport pervers de domination comme celui du Joker et d'Harley Quinn, si ce n'était la réciprocité des sentiments ? Et si jamais on faisait semblant de l'aimer et qu'elle ne le réalisait pas... Grace était bien contente d'avoir décidé qu'elle était maudite et qu'elle ne devait plus jamais sortir avec personne. Ca simplifiait les choses. Si elle avait la malchance de tomber folle amoureuse de quelqu'un comme Harley, ça lui donnerait la force de se tenir éloignée de cette personne. Du moins, elle l'espérait.
Bien sûr, ses conseils faisaient sens. Mais ils ne s'appliquaient pas à elle, décida finalement Grace. Elle pensa une seconde au traitement que lui avaient fait subir les patients jusqu'ici. On l'avait frappée contre les parois d'une cellule, à moitié noyée, terrorisée et moquée. Jusqu'ici, elle n'était pas en grand risque de tomber amoureuse de quiconque, merci bien.
« C'est gentil de vous inquiéter pour moi, docteur, mais tout va bien. »
Face à sa question suivante, Harleen se contenta de secouer la tête et de nier l'évidence.
« je suis l’unique personne qui a le droit de vie ou de mort sur Mr J.»
Grace n'insista pas.
« Je ne vous le souhaite pas, en tous cas. Perdre un être cher est terriblement difficile. … Il y a autre chose que je voulais vous demander... Batman, il existe vraiment ? Je sais que la question peut paraître stupide, mais je ne suis pas d'ici, et ailleurs on ne sait pas trop si c'est juste une légende urbaine ou s'il y a vraiment quelqu'un d'assez … heu, motivé, pour courir les rues la nuit et attraper tous les hors-la-loi qu'il croise. Vous l'avez déjà vu, n'est-ce pas ? A quoi est-ce qu'il ressemble ? Qu'est-ce que vous savez de lui ? »
Ses yeux brillaient. Elle avait toujours été fascinée par ces histoires qui semblaient presque inventées tellement elles étaient incroyables. Elle aurait adoré croiser un jour l'homme qui faisait ça, s'il existait vraiment. C'était aussi un cas psychologique très intéressant !
Messages : 263 Date d'inscription : 16/06/2016Métier/Occupation : Post-doctorante en psychologie à Arkham
Les fous ne son pas toujours ce qu'ils paraissent être !
Grace ✧ Harley
Elle regarda la blonde face a elle et lui souri un peu. Au fond elle ne lui souhaiter pas de tomber amoureuse d’un de ses patient, mais d’un coté ca lui avait permis a elle de se lâcher, de faire des choses que jamais elle n’avait osé faire un jour. Elle fut un peu surprise de la question de la blonde face a elle. Même si en faite elle n’était pas si stupide que cela, Batman était un mythe, comme le monstre du Lochness ou le Yeti, mais c’était un mythe vrai. Certain l’avait vue et y croyait, d’autre ne l’avait jamais vue et y croyait quand même, d’autre n’y croyait pas du tout. Elle fit un grand sourire amuser à la post doctorante face a elle. Elle était d’un coup passer de Harleen à Harley en un battement de cils. Elle avait beaucoup de donner assez croustillante sur le Batman, mais c’était secret tout cela. Personne ne savait vraiment tout ce qui se passait quand le Batman intervenait sur les coups des gros criminels. «Batou existe vraiment, il est fait comme tout le monde de chair, de sang, d’os et de muscles…Des gros muscles même ! » Dit elle en riant doucement à sa phrase. Elle se pencha un peu, posa sa tasse par terre et s’approcha un peu plus de la blonde face a elle, comme si elles étaient des amies très intimes qui vont avoir une conversation secrète. «Et entre nous…Il embrasse plutôt bien pour un mec rabat joie » Dit elle avec plein de malice aussi bien dans la voix que dans le regard. Une malice qui caractérisait a merveille Harley. Elle rit un peu comme une enfant qui vient de dire un secret a sa meilleure copine et se redressa un peu. «Si vous voulez mon avis Doc, le Batman est un homme qui a le complexe du super héros, il s’est donc autoproclamé justicier de Gotham. On peu en conclure que c’est un homme natif de cette ville, et très riche ou ami avec quelqu’un de très riche et dans la confidence au vue de son équipement toujours a la pointe de la technologie. Et un athlète hors paire. Il a surement suivit beaucoup d’entrainement physique et psychologique aussi. C’est un détective impressionnant qui a la capacité de raisonner comme un criminel» Elle soupira doucement, elle était en train de révéler a la blonde face a elle tout ce qu’elle penser du Batman, en faite c’était un signe qu’elle faisait confiance a Grace. «Mais il reste un homme, il a donc ses faille, il flirte avec le crime et la noirceur plus que n’importe qui dans cette ville…Il devrait surement penser a être suivi pour ne pas mal tourné » Son ton était calme et poser, c’était en faite un mélange de ce que les deux personnalité dans ce corps pensait de l’homme deguiser en chauve souri
Grace restait quand même plutôt perplexe face à la déclaration d'Harley Quinn que Batman existait bel et bien. Forcément, c'est ce que ressentait cette personne un peu étrange dérivée du cerveau de la psychiatre Quinzel, mais était-ce seulement son imagination ou l'avait-elle vraiment vu ? Elle donnait peu de détails, mais ceux-ci étaient basés sur une réalité matérielle. S'il était une hallucination, elle devait être très puissante. La jeune femme baissa les yeux lorsque la blonde mentionna son (ses?) baiser avec l'homme chauve-souris. Grace n'était pas particulièrement à l'aise pour parler des idylles d'inconnus. Elle était toujours présente pour en discuter si l'on recherchait son soutien ou ses conseils, bien sûr, pour autant qu'elle puisse en fournir, mais en l'occurrence, le sujet la gênait légèrement. Elle se contenta d'un :
« Ah... »
Elle restait curieuse, malgré tout. Pour autant qu'elle sache, le Batman ne se liait à personne, et surtout pas à son ennemie jurée... Dans quelles circonstances est-ce qu'une telle chose avait pu arriver, et qui avait initié le geste ? Probablement Harley, mais pourquoi ? Plus elle en découvrait sur la jeune femme, plus elle lui paraissait mystérieuse, incompréhensible. Dès qu'elle pensait avoir enfin touché à l'entendement, la patiente se dérobait. La parenthèse fut close aussi vite qu'elle avait été ouverte. L'ex-psychologue lui offrit son analyse de la personnalité et des capacités de l'homme chauve-souris, qui étaient au demeurant plutôt solides et constituées sur des bases irréfutables.
« Et vous n'avez aucune idée de son identité civile ? Peut-être qu'il l'est, suivi. Pour autant qu'on en sache... »
Grace sourit. Elle espérait que le pauvre homme parvenait à supporter tout ça. Sans lui, Gotham sombrerait pour de bon, elle le sentait quand elle se promenait dans les rues et qu'elle entendait chuchoter son nom, avec terreur dans la bouche de certains, avec une dernière lueur d'espoir chez d'autres. Il était clairement au centre de toutes les préoccupations dès que l'on dépassait le morne quotidien des habitants. Elle savait à présent ce que l'on voulait dire par l'expression « Il est l'âme de Gotham ». A l'image de la ville, il était sans pitié, hors-la-loi, mais étrangement valeureux. Elle avait toujours su distinguer les qualités de chaque personne, de chaque situation, et elle savait apprécier l'étrange liberté rude qui régnait dans une cité où la seule loi était celle de réussir à s'en tirer. Edward Nashton avait raison, ce n'était pas du tout un endroit pour elle, mais elle avait grandi et s'était fortifiée ailleurs, et elle était prête à faire face à ce genre de menace à présent et à tirer profit même des pires horreurs de ce qui se passait ici, à Arkham. Si elle pouvait arranger ne serait-ce qu'un peu l'état de détention des patients... En amenant un thé à la très redoutée Harley Quinn, par exemple...
« Les gardes ont peur de vous approcher, pourtant vous n'avez jamais semblé vouloir me faire de mal. Je ne comprends pas. Ai-je un statut privilégié, ou est-ce que vous êtes simplement de bonne humeur, docteur Quinzel ? Je devrais peut-être avoir peur de vous, mais je n'y arrive pas. On vous a fait beaucoup de mal, ici et dehors, je le sais... Vous avez souffert... J'aimerais pouvoir vous aider à vous sortir de tout cela. Pas en trahissant Harley Quinn, mais en vous libérant au-delà de cet échappatoire.»
Messages : 263 Date d'inscription : 16/06/2016Métier/Occupation : Post-doctorante en psychologie à Arkham