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Promenade. [Ft. Ezéchiel Dawson]


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Message envoyé le : Dim 5 Juin - 9:52

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Ce gars-là ne montrait aucune expression. En avait-il au moins une ? Plus neutre que ça, tu meurs. Il avait même fini par attirer l'attention de la jeune fille, elle pour qui, en temps normal, rien n'avait d'importance. Il faisait bien deux mètres de haut, ce bonhomme ! Peut-être plus ! Enfin, de là où elle était, tout était énorme... Le gardien n'était pas spécialement beau, ni spécialement moche mais elle devait le supporter car c'était lui qu'on avait attitré à Lena pour la promenade, qu'elle avait surnommée "la promenade du goûter". Non pas qu'elle ait droit à son chocolat chaud et à deux tartines de fromage - non ça, elle aurait refusé avec véhémence -, mais c'était sa promenade du jour, entre le déjeuner et le dîner et où elle pouvait respirer un peu l'air plus ou moins frais. L'oxygène était une des seules nourritures qu'elle ingurgitait depuis plusieurs jours. Les repas d'Arkham n'étaient ni délicieux ni écœurants : à chaque repas, elle n'en prenait qu'une seule et unique cuillérée avant d'être repue. Il lui en fallait peu. Et le gâchis, elle n'en avait cure.

"Et du coup, tu t'appelles comment ?" demanda-t-elle à son gardien en haussant la voix pour se faire entendre, comme si les cinquante centimètres qui les séparait représentait la distance entre Paris et New-York.

Evidemment, le bonhomme resta muet. Cela faisait quand même une bonne demi-heure qu'ils s'étaient rencontrés et c'était la deuxième phrase échangée entre eux deux après un tonitruant mais blasé "Promenade." Ainsi, à l'issue de cette discussion si mouvementée, il semblait que Lena pourrait bien avoir une chance avec ce type. Elle en connaissait beaucoup là-dedans, enfin pas vraiment mais le nombre de discussions, qu'elle avait entendu à ce sujet pendant ces dernières années, ne pouvait plus se compter avec les seuls doigts de la main, ni des orteils des pieds. Et lui, à ce stade-là, il pourrait bien s'avérer être l'homme de sa vie.

Faute de recevoir une quelconque réponse, Lena arrêta son pas et s'assit sur la première marche d'un escalier, miraculeusement déposé sur son chemin. Ou bien elle ne l'avait pas vu... Son regard fut attiré par une quelconque tâche sur un mur au loin et son esprit, déjà peu présent, se mit à dériver.
Voilà maintenant une semaine que Lena était dans cet institut. Elle commençait légèrement à s'adapter aux murs gris de sa cellule. Le contraste avec son ancienne chambre aux murs blancs lui avait doucement fait du bien. Le blanc, ça vous éblouit, ça vous donne le tournis et ça finit par vous donner une migraine pas possible. Du coup, elle passait ses journées, allongée sur sa couchette à fixer la couleur des murs. Elle en avait même perdu la notion du temps. Parfois, quand quelqu'un passait dans le couloir, elle sursautait. Là-bas, il n'y avait pas tant de passage. Et il lui arrivait - encore trop souvent - d'avoir cette douleur dont elle ne parvenait pas à identifier la localisation. A cause de cette personne qui errait dans le couloir - gardien ou patient - et qui ressemblait trop à Mickael, Emily ou à sa mère. Même s'il n'y avait pas ou peu de ressemblance, il lui semblait qu'il y en avait, des points communs. Et peu importait les insultes que braillaient les gardiens - ou les patients, elle n'en savait rien - pour la faire taire, elle aussi criait. Mais des cris de douleurs. Elle ne pleurait pas, ça non, cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas versé de larmes. Elle ne se souvenait plus vraiment quand était la dernière fois.  Et après les cris venait le Reste. Elle ne se souvenait que vaguement du Reste. Puis quand elle était trop fatiguée, elle s'endormait avec comme dernière vision le sang qui gouttait au sol...

Lena se remit à nouveau sur ses jambes, les sentant trembler et ressentant très nettement la fatigue. Elle avait marché quoi, une heure ? Deux ? Trois heures ? C'était surement pour cela qu'elle était à ce point éreintée... Avait-elle assez dormi la nuit dernière ? Ou les nuits avant ? Elle n'en avait strictement aucune idée. Elle posa ses deux index sous ses yeux, là où devaient se trouver ses cernes. Elle devait en avoir beaucoup vu la profondeur béante. Elle allait rentrer dormir, c'était la meilleure solution. Elle se remit à marcher avec vigueur, espérant retrouver l'énergie par la simple action de sa pensée et de sa volonté. Tout à coup, elle heurta quelque chose ou quelqu'un. Déséquilibrée, elle tomba sur son derrière. Elle leva la tête et une grande ombre entra subitement dans son champ de vision. Elle fronça les sourcils, encore peu habituée au contact humain, ayant été isolée pendant trop longtemps de personnes vêtues autrement qu'avec des blouses blanches.

"Tu peux pas regarder où tu vas ?" Cracha-t-elle, bien que la situation était clairement le contraire de ce qu'elle avançait.


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Message envoyé le : Mer 8 Juin - 22:14

Ezéchiel Dawson
La lune déposait une lueur tout à fait spéciale sur son corps. Elle qui était si pale d’ordinaire semblait être couverte d’argent pur. Le drap négligemment repoussé laissait entrevoir le bas de son dos, la cambrure de ses reins et doucement remontait vers deux omoplates qui étaient le carcan de chaire pour deux ailes d’ange. Sur sa nuque, on apercevait un fin duvet qui brillait à la lueur sculpturale de la lune. Doucement, tu poses ton doigt sur la naissance de ses fesses et remonte le long de sa colonne, appréciant le long frisson qui accompagne ta caresse. Tu lance ton autre main à l’aventure de la chute de ses reins, l’attrape fermement pour qu’elle se tourne vers toi et te regarde. Au lieu de son visage de nymphe, un homme au sourire féroce te fait face, et dans un sursaut de peur tu te redresse.

Il fait encore nuit et bien que les cellules soient fraîches, tu ressens le besoin de jeter au loin ta couverture, fiévreux. Ce regard infâme, cette traîtrise sans nom… tu es voué à en rêver, chaque nuit, chaque jour, hanté par ces monstres, tout cela parce que tu n’as jamais écouté celle qui t’avais prévenu. Les femmes, les hommes, ils sont tous pareils. Ils ont essayé de profiter de toi ! De rage, tu envoies ton poing dans le mur, la douleur éclate dans tes phalanges comme une fleur. La souffrance physique est une jouissance étrange, car plus tu saigne, plus la douleur morale s’efface. Elle chasse ce cauchemar qui reviendra dès la prochaine nuit.

Ils te trouvent au petit matin, prostré dans un coin de la pièce, le regard fou et du sang couvrant ton uniforme, maculant ton visage, jusque sur les murs et le sol. Il y en a tellement que l’infirmière met du temps à découvrir l’emplacement exact des plaies. Le haut de tes mains ainsi que le creux de ton poignet droit sont ouverts, et il en manque peu pour que tu ne t’ouvre une artère. Trois de tes ongles manquent à l’appel, dans son rapport, l’infirmière écrira que deux gardes ont dû te mettre sous sédatif car tu étais devenu fou dès qu’elle entrait dans te cellule, te jetant sur elle et manquant de lui griffer le visage. Elle ajoutera que c’est la première fois depuis que tu es ici que ta violence automutilatrice prend une telle ampleur.

C’est pour cet accès de rancœur que tu es escorté vers la salle de psychanalyse, avec cette horrible prétentieuse qui se prétend psy. Les mains bandées mais pas menotté, quelle chance ! Un garde t’accompagne, il est jeune, nouveau peut-être… Plus qu’un étage, et les salles des cabinets seront là… Mais… Mais pas aujourd’hui. Aujourd’hui, il n’est pas question que tu cèdes à une autre sorcière, elles sont toutes aussi manipulatrices et machiavéliques que la beauté argentée de ton rêve, de ta vie ! Elles en ont toutes après ta fortune ! Ils n’espèrent qu’une chose : profiter ! Encore et toujours ! Et quand ils t’auront vidé ? ILS TE METTRONT EN PIECE ! ILS TE JUGERONT POUR TOUS LES TRAVERS QU’ILS T’ONT FORCE A COMMETTRE !

Plein de peur, tu lance ton corps sec et nerveux dans une course folle, tu sais que ta maigreur et les sédatifs vont t’épuiser rapidement, d’ailleurs, le manque rend ta vision saccadée et pour le moins floue. Tu n’as pas beaucoup de temps devant toi, alors tu t’élances, tu tournes, virevolte, ton seul gardien essaie de te rattraper, mais n’ose pas tirer. Alors tu réussis à prendre de l’avance sur lui, arrivé dans une cour, tu fonce et te prends de plein fouet une femme. Tu ne l’avais pas vue se lever. Ni s’avancer sur ton chemin. Par reflexe, tu poses ta main sur son visage avec une force étonnante alors qu’elle t’invective, et ton bandage finit de museler tout cri. Tu la pousse derrière l’escalier et presse son dos contre ton torse, afin de poser ton bras libre sur sa gorge. L’odeur de ses cheveux assaille ton nez, tu te presse presque affectueusement contre le haut de sa nuque et doucereusement tu profère une menace chuchotée : « ferme-la ». Un bruit de cavalcade t’annonce que ton plan a réussi. Cet imbécile de garde te cherche encore, mais pas au bon endroit.

Tu sais pertinemment que ta fuite ne durera pas, on te retrouvera bien assez vite et fuir d’ici n’est pas dans tes projets immédiats. Alors tu souhaites profiter de cette heure de liberté ou tout, absolument tout t’es permis. La main toujours posée sur ses lèvres, tu la fait tourner sur elle, la maintenant à une longueur de bras de toi. Les yeux plissés, tu l’observe. Elle est blonde, jolie. Jeune. Un sourire féroce déforme ton visage, il accentue les ombres sur ton visage, les os saillants et deux grosses poches violacées sous tes yeux.

« Tu vas te taire. »

Tu relâche la pression de ta main. Pas de cri. Elle serait trop choquée ? Menteuse ! Tu crache à son intention : « gamine ». Toute la colère du monde brille dans tes yeux, toute la peur aussi. Celle-là est petite, elle ne sait pas encore tricher et salir, mais elle apprendra, nul doute. Alors… ne vaut-il mieux pas lui tordre le cou tout de suite ? A cette idée, un ricanement sinistre t'échappe.

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Message envoyé le : Mer 15 Juin - 18:25

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A peine avait-elle terminé de lui jeter sa question au visage, à peine s'était-elle un tant soit peu relevée que Lena s'était retrouvé séparée de son chevalier servant, poussée dans l'ombre des regards, sous un escalier humide et sale. Elle, qui était tant habituée à la lenteur des gestes du personnel soignant. n'avait pas eu le temps de suivre les événements, tout s'était déroulé à une vitesse hallucinante."Qu'est-ce que..." étaient les seuls mots qui avaient pu sortir de ses lèvres alors qu'elle se rendait compte peu à peu de la situation. Un homme - car il lui semblait que c'en était bien un par la carrure et pendant les quelques secondes qu'il l'avait empoigné - était derrière elle, contre elle, un bras contre sa gorge.

- Ferme-la. Chuchota l'homme dans son oreille.

La voix était trop basse pour qu'elle puisse le reconnaître. Et de toute façon, avait-elle pris ne serait-ce qu'une seconde pour observer ses camarades ? Pas une seule. Elle sentit les doigts de l'homme sur ses lèvres, lui intimant une énième fois de ne pas prononcer un mot. Puis, c'était son corps qu'elle sentit tourner. Et elle finit par se retrouver face à son agresseur, à moins d'un mètre de lui. Et ce dernier - qui la tenait toujours par le poignet - était bel et bien un homme qui dépassait Lena d'au moins deux bonnes têtes. Il était plus vieux que Lena, enfin ça aussi c'était simple... Etait-ce le blond de ses cheveux ? Ou était-ce ses yeux bleus ? Lena n'en savait rien mais lorsqu'elle croisa le regard de cet homme, quelque chose en elle gronda. Et comme à son habitude, elle ne parvenait à dire quoi. Tout dans les attributs physiques de cet homme était...sombre. Plus sombre qu'un souvenir vague et étrange dans l'esprit de la jeune femme.

Il avait un espèce de sourire, qui, pour Lena, semblait déformé. Dans ses yeux brillaient une lumière étrange. Bien que l'on ait évité pour le bien de la jeune femme - et pour le bien de ses autres camarades - la présence d'autres êtres humains, il lui restait encore un peu de neurones pour savoir que cet homme était une menace pour elle. Jusqu'où était-il capable d'aller ? Il l'avait maintenu, pour l'instant, à distance. Mais était-il capable de la blesser, voire de la tuer ? Etait-elle effrayée ? Cela faisait des semaines - des mois, des années, qu'elle n'avait éprouvé que de la douleur. Qu'est-ce que pouvait représenter la peur face à la douleur ? Est-ce que cet homme allait enfin pouvoir la délivrer de ses souffrances ?

La douleur -tellement familière qu'à ce stade, elle aurait pu être personnifiée, se développait petit à petit dans le corps de la jeune femme. Le regard de Lena était progressivement devenu fixe, sans vie. On aurait dit qu'elle était la seule à pouvoir apercevoir un élément invisible, derrière son interlocuteur. La douleur, en début de crise, était présente mais elle avait appris à maîtriser les premiers élancements. Mais plus cela continuait, plus elle ne se supportait plus.

- Tu vas te taire...gronda-t-il. Gamine...

Les paroles de l'homme étaient vaines. S'il avait parlé à un mur, cela aurait probablement eu le même effet...Soudain, alors que Lena commençait peu à peu à tomber dans un début de crise, causé par elle ne savait quelle raison, un ricanement étrange émana de l'homme. Cela lui permit de reprendre légèrement ses esprits. Elle finit par se souvenir de la situation : quelques éléments survenus lui apparurent dans son esprit. Il l'avait bousculé puis amené sous cet escalier et l'avait intimé physiquement de se taire. Désobéissante, elle posa son regard inexpressif sur lui, sans ciller et murmura, affichant paradoxalement un mince sourire au bout de ses lèvres :  

- Ah tiens, tu es toujours là...

Elle avait précédemment éprouvé du mépris envers cet homme qui l'avait bousculée. Actuellement, elle ne ressentait plus grand chose. La situation en elle-même était assez ironique : prisonniers d'Arkham, ils se cachaient de quelque chose que Lena ne parvenait à cerner. En soi, cela constituait, pour elle, une merveilleuse attraction qui lui permettait d'oublier la douleur qu'elle commençait à ressentir à nouveau... Elle continua, toujours sur le même ton :

- Est-ce que tu as un plan un peu plus ingénieux pour t'enfuir d'ici ? Je ne pense pas que cet endroit soit la meilleure sortie...

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Message envoyé le : Jeu 25 Aoû - 21:45

Ezéchiel Dawson
Arkham, Arkham, toujours Arkham ! Elle peut bien se moquer, cette peste, t’enfuir est loin d’être ton premier projet. Oh, bien sûr, ce n’est pas le summum du confort, mais les gardes sont bêtes et peu méchants et les patients… comment dire ? Ils sont trop cinglés pour mettre ta chaire à vif. Tout bien considéré, tu ne sais plus exactement pourquoi tu t’es enfui… encore un accès de peur ? De paranoïa ? Stupide Ezzy. Ta fuite idiote et effrénée te semble si lointaine maintenant, surtout depuis que tu ne sais plus ce que tu allais fuir comme ça, juste en courant, sans plan, sans itinéraire. avec juste ta colère.

Sur ce point-là, la blondinette a raison. Tu penches la tête à droite, l’air soudainement plus calme. Tu as même relâché la pression que tu exerçais sur le corps de Léna, à peu près aussi concerné par le fait qu’elle puisse alerter les gardes que par ta première grippe. Dans un sourire, tu lui dis : « M’échapper ? Ah !, mais, ne sommes-nous pas heureux ici ? Et ne parlons pas du repas ! Mhhhhh ! »

La tête renversée en arrière, tu te mets à ricaner. Ezéchiel, quel humour ! Tu dois au moins ravir la première place du concours d’humoriste d’Arkham. Néanmoins, l’effronterie de la jeune femme avait littéralement fait voler en éclat le nuage sombre qui assombrissait ta journée. Tu décides de t’asseoir sur le muret qui borde les escaliers, l’air est frais mais le soleil brille et réchauffe le visage que tu tends vers lui. C’est une belle journée pour être normal. Les journées comme ça, calmes, tu en as peu, ou plutôt de moins en moins et, de fait, tu essaies de repousser au maximum le moment où tu replonges, à cause d’un mot, d’un geste, d’un regard.

Alors, pour survivre coûte que coûte, un instant de plus en tant qu’Ezéchiel, le temps d’une parole, tu choisis de lui parler de tout et de rien, mais pas trop de toi, ni d’elle. Tranquillement, comme pour chasser le mauvais moment que tu lui as infligé, tu sors un paquet de cigarettes – avantage achetable dans Arkham Azylium – et en extrait une. Tu le tends vers la jeune femme, même si elle te semble un peu jeune pour ce genre de travers. La première bouffée a toujours ce don de te faire relâcher tous tes muscles, tu fermes les yeux de contentement, laissant passer un moment avant de lui adresser la parole.

« C’est quoi ton nom ? J’m’appelle Ezzy. »

C’est vrai que depuis quelques années tu avais perdu la fibre sociale, mais chassez le naturel et il revient au galop. Parce que tu es d’une nature amicale, bien loin du Ezéchiel tourmenté d’aujourd’hui. C’est un coup de poker, elle peut bien s’enfuir en courant maintenant qu’elle le peut, mais tu aimerais bien discuter calmement, sans cris (souvent les tiens) et sans jugement.

Et pourtant, tu sens déjà revenir les petites voix insidieuses qui te murmurent qu’il ne faut pas te laisser attendrir par son jeune âge ou sa petite carrure, qu’elle te fera plus souffrir par ses mots que par ses gestes, mais… tu aimerais leur dire « pas aujourd’hui ». Alors tu serres les dents et tu fixes ses traits dans ta mémoire, parce qu’ils sont doux et… si inoffensifs ?


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Ezéchiel Dawson


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