C’est vraiment amusant de remuer le couteau dans la plaie
Ruth ✧ Harley
Le visage de la blonde s’était illuminer quand le directeur en personne était venue jusqu'à sa cellule lui dire qu’a partir du lendemain elle serait régulièrement suivit par le docteur Adams. Le docteur Ruth Adams, une de ses anciennes collègue de travail. Elles avaient parfois échangé des notes et essayer de s’aider dans leurs recherches sur certain patients. Elles avaient eu de très nombreuse conversation ensemble, des conversations professionnelle bien sur, car l’une comme l’autre était trop absorbé par son travail pour s’occupé d’avoir une vie privée. C’était une réjouissance pour la blonde, car jusqu'à présent aucun des psychiatres qui l’avait connue en tant qu’Harleen et qui l’avait vue chuter dans la folie, n’avait osé se pencher sur son dossier. Alors pourquoi maintenant ? Pourquoi Ruth ? Oh elle savait, car elle était la meilleure et que surement elle devait s’ennuyer avec ses patients actuel. Et Harley n’allait pas la décevoir. Elle allait lui montrer qu’elle n’avait pas besoin d’être soigner et surtout que la brune avait besoin de se détendre un peu. Le grand moment fut très vite arrivé. Toute contente, un grand sourire afficher sur ses lèvres la blonde s’avancer vers la salle de consultation où elle avait rendez vous avec la doctoresse. Ce que ca aller être drôle, la brune ne serait vraiment pas déçut de s’être attaquer a son cas…Enfin si en faite peut-être. L’arlequin avait de grands projets pour la brune. Elle entra dans la salle suivit de ses gardes et souri gentiment. Elle sortie de sa poche une paire de lunette qu’elle avait volé a une patiente qui ne s’en était surement pas rendu compte car c’était un simple accessoire pour ce donner un genre. Elle les enfila et avança vers la brune quand on lui eu enlevé ses menottes. "Bonjour Docteur Adams, je suis ravis de pouvoir m’entretenir avec vous aujourd’hui. " Dit elle sur un ton très sérieux, digne de celui de son alter ego : Harleen Quinzel. Elle venait de lancer un jeu très cruel dont Ruth serait la victime. Elle s’installa sur le siège face a la psychiatre sans qu’elle ne l’invite à le faire et croisa les jambes de façon élégante. " Alors, comment vous allez ? Vos recherche avance ? " C’était tellement amusant, elle voulait torturer un peu Ruth, elle savait que tout le personnel avait souffert de sa descente aux enfers. Et un peu de distraction ne lui ferais pas de mal !
Starseed
Spoiler:
Sorry c'est court
◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘
Message envoyé le : Ven 16 Sep - 9:25
Ruth Adams
En dépit de l’aspect totalement chaotique de l’accueil des patients, il existait une hiérarchie médicale assez claire des patients à Arkham. Il y avait les cas dits fragiles, moyens, les cas difficiles et les gens très dangereux. Puis, au-dessus, il y en avait quelques autres qu’on veillait à retenir soigneusement cloisonnés pour le bien commun. Harley Quinn oscillait quelque part entre tous ces échelons. Toutefois, pour Ruth Adams, elle était un des cas les plus compliqués à gérer sur le plan émotionnel. Autant recevoir un de ces génies du crime se targuant d’apporter l’apocalypse en taguant des devinettes mortelles ici et là, c’était éprouvant. Autant recevoir une ancienne collègue dans son bureau était un drame. Pendant les premiers temps elle avait purement et simplement refusé toute rencontre avec Harley.
Sa hiérarchie l’avait convoqué un beau matin de juin pour discuter de la possibilité d’un transfert du cas Harley Quinn sur son bureau. Jeremiah Arkham ne la recevait jamais dans son bureau mais dans son salon. Assit sur son fauteuil, les jambes croisées, les pieds fourrés dans ses mocassins chauds, il l’avait écouté pendant une dizaine de minutes lui parler d’Harley. Ruth, ultra rigide dans son pull beige était sur la défensive. Elle avait argumenté comme elle pouvait, en rappelant d’abord qu’elle avait déjà émis ses réserves sur ce cas. Elle se targua de ne pas être du tout qualifiée pour ce sujet (ce qui était faux) et affirmait que ça allait certainement lui donner des crampes à l’estomac. La direction se devait de savoir qu’une femme de son âge devait prendre soin de ses entrailles. L’approche de la ménopause ne sembla pas un excellent argument pour Jeremiah qui eut un regard pensif vers sa tapisserie. « Mais étiez-vous amies avec Harleen Quinzel ? Je n’ai pas ce souvenir… » Ruth se renfrognait. « Nous n’étions pas amies, mais je l’encadrais un peu… » « Un genre d’apprenti ? Nous ne l'avions pas engagée comme telle, c'était une professionnelle. » Jeremiah était insupportable certains jours. « Pas exactement mais… » -Mmh… Ils discutèrent longuement de sa relation passée avec Harley pendant que Jeremiah touillait son thé. Ruth avait envie d’arracher son air de dandy décontracté de son visage, parfois. Elle s’expliqua le plus calmement possible. A l’époque, Ruth considérait le Joker comme un cas irrésoluble mais possible à canaliser. Elle n’était pas vraiment consciente de son pouvoir psychologique sur les humains. La fascination qu’il pouvait exercer auprès des personnes un peu fragiles… Mais Harley n’avait pas l’air fragile à l’époque. Jeremiah Arkham l’écouta attentivement et lui nomma les professionnels en activité actuellement, comme une sentence. Ses collègues psychiatres étaient surbookés. « Qui plus est…le burn-out, l’invention d’alter égo…tout ça vous connaît un peu, non, Dr Adams ? Vos derniers travaux sont remarquables… Et vous n’êtes pas la seule doyenne ici. Tout le monde a connu Harleen Quinzel. Je suis sûre que vous ferez du très bon travail. » Connard. Elle eut un geste de stress et il tenta de l’apaiser mais l’affaire était tranchée : Harley devenait un de ses dossiers, à raison d’une consultation hebdomadaire, pour commencer. En sortant du bureau Ruth songea qu’un suicide au bureau permettrait peut-être à Jeremiah de faire plus attention à ses employés mais elle supposa que dans l’ambiance de travail mortifère où il était en permanence, ça lui passera peut-être par-dessus la tête. Pas la peine de se laisser envahir par l’hystérie. Peut-être même que cette affreuse décision allait adoucir un peu son sentiment vis-à-vis de la patiente.
Harley semblait en forme, le jour de leur première rencontre, c’était bon signe. Ruth nota qu’elle avait volé les lunettes de Raghunath Natyam mais n’en fit pas tout de suite la remarque. Elle semblait en pleine forme, surexcitée comme à son habitude. Sans doute devait-elle vivre un genre de rêve éveillé, depuis qu’elle avait rencontré son grand amour abusif et violent. En entendant sa voix, Ruth fut un peu décontenancée. Harley prenait d’ordinaire des intonations suraigües de petite fille qui ne lui rappelait pas trop la belle jeune femme professionnelle qu’elle avait connu. Cette prise de contact très sérieuse, très adulte, était clairement une tactique pour se foutre de sa gueule et lui faire mal au ventre. Tout ça ressemblait un peu à une scène de l’Exorciste. Ruth ne se laissa pas désarçonner et lui répondit sur le même ton, affable et professionnel.
-Bonjour, mademoiselle Quinzel.
Harley s’était déjà installée, absolument dans son élément, croyait-elle. « …Installez-vous, je vous en prie. »
Harley étant considéré comme une patiente dangereuse et possiblement très violente, Ruth ne recevait pas dans son habituel bureau mais dans une salle spécialisée. C’était une espèce de grand salon chaleureux mais surveillé par plusieurs caméras insonorisées. Cette pièce ressemblait à toutes les autres. Ruth partait du principe qu’une salle trop aseptisée, blanche, capitonnée et Dieu sait quoi donnait l’impression aux patients d’être vraiment des ennemis publics numéro 1 et que leurs égos pouvaient alors exposer à tout moment. Il y avait deux grandes fenêtres blindées qui donnait sur la cour. Il pleuvait. Ruth avait dégagé la table qui était supposée les séparer, comme cela était son habitude. Elle s’assied sur l’autre fauteuil après avoir fermé la porte. La table était à côté de son bureau et une pile de carnet et de notes y était soigneusement posé.
-Mes recherches avancent, je vous remercie. Elle eut un rictus en forme de sourire. Et vous ? Votre séjour à Arkham et vos soins ? Vous voyez une amélioration ? Mon collègue qui s’occupait de vous précédemment m’a dit que vous vous plaigniez beaucoup…
Messages : 158 Date d'inscription : 20/09/2015Métier/Occupation : Psychothérapeute dans la grosse mélasse.