| [Grace] The Silence meets the Lamb |
| ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Lun 1 Aoû - 23:26 Tessa Driss Gasoline Tears
The Silence meets the LambGrace & Tessa credit: Kenzamel
Les yeux dans la brume, le cou et le corps engourdi elle est seule dans sa chambre au creux de son mauvais matelas, les oreilles explosées par l'alarme déclenchée le matin pour réveiller les patients. Cette alarme était détestable et devait déclencher des crises cardiaques, c'est certain. Tessa en avait limité un chaque matin mais pas ce matin… Et ça la gênait franchement. Pas que ça lui manquait vraiment mais c'était surtout un signe. Elle est une vraie puce d'habitude, le matin. Mais là elle se sentait vaseuse. Quand elle se sentait comme ça elle savait qu'après elle ne pourrait pas danser comme il faut et ce genre de petites choses la mettait en colère contre elle-même. Elle exigeait tellement d'elle pour se sentir bien que parfois ça la rendait plus malheureuse qu'autre chose. Elle fait ses étirements comme chaque matin mais, c'est difficile, exactement comme elle s'y attendait.
Dans le réfectoire elle prend soin de se mettre dans un coin là où personne ne va la voir pour l'embêter du moins pas trop. Ici elle est en quelque sorte plus protégée, enfin elle se sent plus protégée. Le sentiment de sécurité est rare à Arkham du moins pour Tessa, même si elle espère qu'elle n'est pas la seule. Constamment elle se sent vulnérable, cinglée enfin par elle mais son autre elle qu'elle appelle Tess, son diminutif. Même si elle avait rencontré ce Théodore Galavan elle ne le voyait pas tout le temps. Et puis elle ne le connaissait pas encore vraiment non plus… Jouant un peu avec sa nourriture immonde du bout de sa cuillère elle est lasse tellement qu'on dirait qu'elle va mourir d'ennui s'écrasant la tête la première dans son plateau. Toujours ridicule et source de moquerie. Néanmoins elle tient le coup et se perd simplement dans ses pensées le temps que s'écoule l'heure dédiée au petit déjeuné ou elle est bloquée ici.
Comme tout heureusement les mauvaises choses comme les bonnes ont une fin. Et maintenant l'heure du petit déjeuné est terminée et certains sont conduits en salle de divertissement d'autres dans la cour et il semblerait que les gardiens soient en manque cruel d'effectif si bien que Tessa réussit à se faufiler hors des rangs pour aller se cacher dans des toilettes. Elle s’assoit sur la cuvette recouverte de son couvercle et remonte ses genoux contre elle pour rester là une heure au moins... C'était long chiant mais tout ce qu'elle pensait c'était trouver un endroit où danser sans que personne ne la fasse chier. L'isolement n'est pas pour elle quelque chose de mauvais, elle n'aimait plus communiquer … Des signes et des lettres ne suffisaient jamais vraiment pour expliquer ce qu'elle ressent alors elle est comme une sorte de fantôme à travers lequel tout le monde passe sans jamais vraiment s'en rendre compte. Même si ça lui convient souvent elle aimerait pouvoir crier toute sa haine son ressentiment ou bien sa joie. Mais elle ne peut pas, elle ne peut plus. Et d'y penser lui donne de sombres pensées.
Finalement elle entend l'alarme qui signale la disparition d'un patient appelant donc à la vigilance de toute l'équipe de surveillance qui ne serait donc pas dans leur salle de repos à jouer à la Xbox, la PS3 ou bien regarder des documentaires animaliers terriblement ennuyant. Discrètement en s'assurant que tous les surveillants sont partis elle se faufile une fois encore et arrive là où elle voulait arriver... Dans la salle de repos des soignants. L'infirmière était à l'infirmerie et la pièce était tranquille et vide de la moindre présence. Cela fit sourire Tessa qui ferma la porte et les stores qui donnait sur les couloirs. Elle fit ses étirements, elle voulait savoir si elle pourrait danser aujourd'hui, elle voulait savoir si elle y arriverait…
Il n'y avait pas de musique mais elle s'en fichait elle en écoutait tout le temps sur un vieux mp3 qu'elle avait volé à un patient qui écoutait un genre de musique qui lui plaisait bien et elle en apprenait les paroles par cœur. Une fois étirée elle poussa les meubles pour se faire un peu plus d'espace et elle commença à danser. Même si elle dut se reprendre plusieurs fois elle finit par faire une magnifique performance… Sous les yeux d'une voyeuse qui hélas l'avaient repérée… Mais elle ne l'avait pas encore vue.
Messages : 44 Date d'inscription : 22/05/2016 Métier/Occupation : Danseuse
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Mar 2 Aoû - 17:53 Grace Waterhouse No one's beyond help L'après-midi avait été terriblement mouvementé. Entre ses séances de psychiatrie régulières avec Marie-Elizabeth et Kathérina, les mille et une tâches qu'on lui demandait d'accomplir – s'il te plaît, Grace, tu peux aller vérifier si mon portable est bien dans mon casier ? Dis, Grace, tu peux m'apporter mon livre, je l'ai oublié dans la salle commune ? Eh, ça t'embêterait d'aller voir ce patient ? - Elle peinait à suivre le rythme, elle qui était pourtant si dynamique. Elle devait aussi suivre les sorties de Maria Fernandez, qui risquait à tout moment d'agresser un gardien, ou, plus vraisemblablement, d'être agressée par un gardien en représailles de ce qu'elle avait fait à un de leurs collègues...
C'est pour cette raison que lorsque l'alarme sonna et que tout le monde se mit à courir dans tous les sens, plus pour s'informer sur les détails croustillants de la situation que pour se rendre utile, Grace ne put retenir un soupir. Elle savait combien les patients pouvaient être imprévisibles, et l'idée que l'un d'eux se baladait en liberté dans les couloirs ne l'enchantait pas. Ca l'inquiétait d'ailleurs beaucoup plus que si on lui avait dit la même chose lors de sa première semaine. La faute peut-être à Oswald Cobblepot, qui s'était amusé à jouer aux quilles avec sa tête contre les barreaux de sa cellule. Il était sans doute le seul à avoir voulu tester lequel des deux allait céder.
Malgré sa lassitude, elle s'élança au pas de course dans les couloirs, alla prendre ses instructions auprès des gradés parmi les vigiles, et se mit à la recherche de la jeune femme qui s'était évadée, une certaine Tessa Driss qui avait commis un acte affreux sur des anciens camarades de classe. Grace avait coupé court à la description, ne souhaitant pas en savoir plus que nécessaire. Si elle trouvait la jeune femme, elle préférait ignorer ce qu'elle avait fait pour ce retrouver dans cet enfer qu'était Arkham. Cela lui permettrait de l'aborder avec plus de naturel, et elle risquerait moins de se faire sauter à la gorge. Peu importe ce que Driss avait fait dans le passé, l'important était de la ramener en lieu sûr, pour elle-même et pour les autres. Tant qu'elle était dehors, elle risquait de croiser un autre patient qui pouvait être surpris et réagir violemment... Ou les gardes pouvaient la retrouver les premiers. Elle passerait alors plusieurs jours en cellule d'isolement, ce qui n'était jamais agréable, ni surtout productif, ce qui dérangeait déjà plus la jeune psychiatre. Il était toujours difficile avec des personnes instables de faire la part des choses entre leur bien-être et leurs envies, de leur laisser une souveraineté sur eux-mêmes tout en les empêchant de s'auto-détruire, et le monde autour d'eux avec.
Mais les heures passèrent, et Tessa Driss restait introuvable. Les collègues devenaient fébriles et tout le monde s'était joint à la traque à présent, ou avait déserté le champ de bataille qu'était devenu Arkham, soudainement passé sous loi martiale... Nombreux furent les patients à se prendre un coup avant d'être séquestrés dans leurs cellules cet après-midi là.
Vers le milieu de la demi-journée, Grace s'arrêta à l'angle d'un couloir, le souffle court, les sourcils froncés. Ca y était. Elle venait de faire absolument tout le tour de l'asile, du moins les parties qu'elle connaissait et qui étaient encore à peu près sûres. Soit Driss était allée se cacher dans un coin particulièrement inaccessible... Soit elle bougeait, et elle avait réussi à ne croiser personne jusque-là. S'il avait été sain d'esprit et pas un fou dangereux, on aurait sûrement appelé Edward Nashton à la rescousse pour résoudre ce mystère, mais ce n'était pas une option.
Dans tous les cas, elle ne pouvait rien faire de plus. Elle décida d'aller prendre un thé pour se calmer et se redonner quelques forces avant de repartir. Peut-être même opterait-elle plutôt pour un chocolat, le temps se faisait frais et des nuages s'amoncelaient derrières les carreaux mal lavés des vitres de l'asile. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle découvrit, en poussant la porte de la salle de repos, une silhouette qui se découpait entre elle et la fenêtre, et tous les meubles repoussés sur les côtés. Il ne lui fallut qu'une seconde pour se rendre compte qu'il s'agissait de la patiente disparue... Et qu'elle était en train... De danser ? Grace en resta bouche bée une seconde. Elle aimait beaucoup les arts, et la danse était particulièrement hypnotique pour elle. Elle ne put s'empêcher de souhaiter que l'instant dure une éternité pour qu'elle puisse continuer à admirer les mouvements souples et contrôlés de la jeune femme, mais elle ne voulait pas la surprendre. Elle toussota.
« Excusez-moi ? Je ne veux pas vous interrompre, mais il y a de meilleurs endroits pour pratiquer un sport... »
Elle lui lança un petit sourire encourageant, et recula d'un pas pour montrer à sa nouvelle interlocutrice qu'elle ne souhaitait pas se montrer menaçante.
Messages : 263 Date d'inscription : 16/06/2016 Métier/Occupation : Post-doctorante en psychologie à Arkham
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Mar 9 Aoû - 19:58 Tessa Driss Gasoline Tears
The Silence meets the Lamb Tessa & Grace credit: DSPRINCESS
Seule, elle faisait l'égoïste, n'ayant pas pensé une seule seconde ce qui pourrait arriver aux autres patients comme elle s'était enfui des rangs. Le fait qu'elle puisse s écarter aussi facilement d'un groupe de patients en échappant à la vigilance des geôliers prouvait encore une fois son état de fantôme vivant. C'était si facile de l'oublier, elle qui ne faisait jamais aucun bruit. Le pas toujours lent et doux lui donnait quelque chose de fragile. Et pourtant, oui c'était bien elle qui avait tué ses parents et un groupe de personnes s'apparentant à ses « ennemis ». Elle s'en fichait de ce que les autres patients avaient pu endurer, de toute façon tout le monde souffrait ici.
Tessa n'avait absolument pas senti qu'on l'observait. Elle était plongée dans sa danse concentrée sur tous ses mouvements en essayant de fredonner sans aucun résultat. Évidemment. Soudain un petit toussotement fit grimacer la danseuse qui s'arrêta net comme un automate qu'on remonte. Dos a la jeune femme elle reprit doucement contact avec la réalité. Et la réalité était telle qu'elle était une prisonnière fugueuse et venait de se faire attraper. Se tournant d'un coup quand elle lui parle elle la regarde se pliant un peu sur ses genoux tentant visiblement de se faire comme toute petite. Les sourcils courbés. C'est la peur qui dominait. Saisissant un vase dans l'optique de lui jeter dessus si elle se montre violente, elle respire fort. Comme un lapin qu'on aurait attrapé dans une cage.
Tout ce qu'elle avait voulu c'est danser seule et dans un endroit rudement calme. C'est tout ce qu'elle souhaitait… L'écoutant parler elle rabaisse le vase en la regardant comme une petite chose qui se calmait doucement. Le vase dans les mains, elle devient rouge en l'écoutant, la voyant finalement reculer. En un petit geste signifiant « Je sais » elle lui répond timidement ne la regardant pas ou à peine dans les yeux. Le regard de nouveau plongé dans le siens, elle la regarde d'un air plus sérieux et ajoute. « Mais pas avec autant de calme... ». Ses gestes qui pour elle véhiculaient sa parole étaient discrets et rapides. Même presque imperceptible pour celui qui ne s'attend pas à son mutisme. Seulement ça, elle l'avait oublié. Elle lui souriait doucement reprenant doucement une respiration plus lente et mesurée.
Dans ce silence religieux le temps semblait arrêté. La petite danseuse regardait celle qui l'avait interrompu dans son exercice favori, relevant tous les traits de son visage, tous fins et doux se mariant parfaitement avec la pâle couleur de ses cheveux, sa peau se confondant avec. Elle était gentille et ça se ressentait par son physique si bien assorti à son caractère doux, du moins c'est ce qu'elle laissait paraître. N'importe qui aurait crié qu'il avait retrouvé la fugitive, mais pas elle. Seulement… Pourquoi ? Tessa oubliait malheureusement très souvent ce qui l'avait amené ici… Ne comprenant pas qu'elle puisse éventuellement faire peur. En quelques gestes qui pouvaient paraître étranges, elle lui demande son prénom et qui elle est ici.
Perdu dans son sourire et son impression agréable de bonne compagnie, en voyant son visage incertain elle s'aperçoit qu'elle ne comprend peut-être pas la langue des signes. En une seule seconde elle se sent bête et pose le vase avant de se mettre de profil pour prendre sa tête dans ses mains. Très gênée. Du fond du couloir arrivé deux gardiens et quand ils passent devant la salle de repos ils distinguent au travers des vitres qui donne sur le couloir la patiente qui semble pressement chercher quelque chose face à la futur psy… Sans réfléchir davantage ils tirent des conclusions hâtives et pensent que la patiente veut attaquer l'employer. Après tout c'était presque normal qu'ils réfléchissent si vite ils avaient tous tellement peur de perdre leurs postes ou bien de se faire martyriser par un patient hystérique... Simplement elle cherchait son ardoise pour que la jeune femme en face d'elle cesse de sûrement croire qu'elle est attardée et ne sait pas s'exprimer. Les deux geôliers ouvrent alors brusquement la porte en saisissant chacun de quoi endormir un cheval tout en criant d'un air menaçant et poussant un peu la soignante pour sa « sécurité ».
Messages : 44 Date d'inscription : 22/05/2016 Métier/Occupation : Danseuse
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Mer 10 Aoû - 17:51 Grace Waterhouse No one's beyond help La patiente avait saisi un vase dans le but visible de lui lancer dessus, ce qui motiva d'autant plus le recul de Grace, si elle était parfaitement honnête avec elle-même. Mais ses paroles semblèrent la rasséréner et elle baissa à nouveau les bras, jusqu'à reposer le vase à sa place. Elle se mit face à la jeune psychiatre et fit quelques signes étranges des mains, que Grace identifia pour les avoir déjà vus régulièrement, en particulier chez certains cas de patients atteints de mutisme, comme des expressions de langue des signes internationale. Malheureusement, elle n'avait pas encore entamé de formation pour l'apprendre, elle avait été trop occupée par ailleurs et n'avait pas encore réussi à trouver de professeur compétent à Gotham. Voilà à quoi cela menait de remettre les choses au lendemain ! Elle hésita un moment, pendant lequel la jeune femme en face d'elle s'échina à essayer de communiquer, puis sembla réaliser qu'elle ne comprenait pas un traître signe et se prit la tête dans les mains d'un air désespéré. Elle parut ensuite se mettre à chercher quelque chose dans sa blouse. Pour la rassurer, Grace lui dit :
« Je suis désolée, je ne parle pas la langue des signes... Vous voulez un stylo ? Tenez... »
Elle tendait un bic et un bloc de post-its qu'elle gardait toujours dans sa poche à la patiente lorsque la porte s'ouvrit en claquant violemment dans son dos et qu'elle fut bousculée par deux gardiens un peu trop zélés, seringue au clair et prêts à fondre sur la muette.
« STOP ! », ordonna Grace. Il était rare qu'elle crie, mais il fallait absolument qu'elle attire rapidement leur attention détournée par la situation d'urgence qu'ils croyaient avoir perçue. « La patiente est avec moi. Je vais m'occuper d'elle. »
Elle leur sourit, leur offrit quelques explications supplémentaires, les rassura sur le fait qu'elle était tout à fait en mesure de gérer la situation, les remercia copieusement pour leur aide et leur promit qu'elle n'était pas fâchée qu'ils aient tenté de mettre sa protégée au tapis. Elle leur offrit une tasse de café chacun, qu'elle les invita à aller boire dans leur propre salle commune pour se remettre de leurs émotions, et elle referma la porte derrière eux dès qu'ils furent sortis, en baissant cette fois le store pour masquer la vitre.
« Enfin tranquilles ! » jeta-t-elle en direction de la jeune femme terrorisée, avec un clin d'oeil joyeux. « Vous allez pouvoir m'expliquer pourquoi vous êtes venue danser ici. Avec un peu de chance, je peux vous obtenir des permissions spéciales pour accéder à la salle de sport sous supervision... Ce serait mieux pour tout le monde, même si je comprends que vous ayez envie d'être un peu seule pour vous entraîner. »
Elle lui lança un sourire d'excuse, s'approcha un peu pendant qu'elle la laissait écrire sa réponse tout en la regardant d'un œil toujours bienveillant. Elle comprenait très bien le besoin de faire ses exercices quotidiens, et la frustration qu'entraînait une séance manquée, la raideur dans les membres qui s'ensuivait et la difficulté à conserver son niveau sans pratique régulière... Elle n'était sûrement pas à la qualité sportive d'une ballerine professionnelle, mais le peu qu'elle entrevoyait de ce monde suffisait à la fois à la répugner et à la fasciner. Et comme d'habitude, elle voulait aider. Bien sûr, on n'avait pas le temps de donner des permissions à chaque patient pour aller faire ce qu'il voulait dans son coin... Mais elle trouverait bien une demi-heure ou une heure par jour pour surveiller la jeune danseuse pendant ses exercices ! Elle pourrait même amener un peu de musique, et quelques dossiers, et elles travailleraient ensemble, ou bien elle ferait sa propre séance de maintient pendant ce temps, les jours où elle n'allait pas voir son professeur à la salle de sport. Oui, ça pourrait marcher !
Messages : 263 Date d'inscription : 16/06/2016 Métier/Occupation : Post-doctorante en psychologie à Arkham
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Dim 14 Aoû - 21:05 Tessa Driss Gasoline Tears
The Silence meets the Lamb Tessa & Grace credit: remanence of love
Se sentir bête était de loin l'un des sentiments les plus horribles à ressentir, se mélange de peur de honte et d'humiliation était le bouquet final. Elle qui commençait tout juste à apprécier son petit instant de paix avec elle-même… Cherchant avec la pression qu'elle appelle la sécurité pour la maîtriser-lui fait vite monter les larmes aux yeux tandis qu'elle ne voit même pas et n'entend pas non plus les bonnes graces de la jeune femme essayant de l'aider. Finalement elle entend les bruits dans le couloir et là elle panique de plus en plus en pleurant silencieusement mais abondement. La tension monte et à cause de cela elle trouve encore moins l'ardoise qu'elle cherche. Finalement elle ne sait même plus vraiment ce qu'elle cherche et ne fais que retourner toute la pièce.
Les gardiens sont trois ils hurlent et grommellent après grace qui essaye de les stopper. Tessa, elle est absolument terrifiée et manque de se pisser dessus avant d'aller se mettre en boule dans un coin de la pièce angoissant de ce qui allait lui arriver. Depuis toujours la seule chose qu'on lui avait montrée des asiles c'était les traitements affreux qu'on infligeait aux patients dans les films des années 50's . Elle avait peur et était complètement en train de faire une crise d'angoisse, respirant fort et avec difficultés. Ce qui termine de dissuader les gardiens de prendre le dessus sur la patiente visiblement déjà très fragile. Écoutant les informations de grace ils ressortent en fermant la porte restant tout de même à proximité au cas ou...
Pour Tessa, pour l'instant c'était plutôt cauchemardesque comme moment. Elle était hors du temps, perdue, terrifiée, plongée au fond de ses souvenirs. Dans sa tête elle se rappelait de quand elle avait 8 ans et avait été accusée d'avoir inondé les toilettes de la salle de danse par les autres filles. Évidemment elle s'était fait durement fâcher sans jamais pouvoir se défendre… Et sans vraiment de surprise elle savait que la situation présente était un peu pareille enfin c'est ce qu'elle pensait et ce qui la poussait à paniquer complètement. Ce jour-là elle avait reçu plusieurs coups sur les doigts et des gifles suivit de fessées avant d'être privé de la moindre affection pendant une semaine… Tess n'arrivait pas à percer puisque Tessa était ancrée dans sa peur et n'avait pu voir le reflet de Tess. Pour percer il fallait que Tessa ressente de la haine ce qui aurait tout à fait pu arriver si la voix de Grace ne l'avait pas tiré vers la réalité.
Tout chose, le visage aqueux et rouge elle regardait Grace qu'elle voyait toute flou à cause de la trop grosse quantité d'eau qu'elle avait dans les yeux. Se calmant doucement comme après un mauvais rêve, un cauchemar même elle essuie ses larmes dans ses manches et reprend contact avec la réalité. Elle écoute la jeune femme qui pour elle est encore tout un mystère… Pourquoi n'avait-elle rien dit ? Pourquoi elle l'avait protégée... ? Tessa les sourcils courbés et les genoux pliés contre elle, elle cherche de quoi écrire trouvant finalement son ardoise et sa craie attachée à celle-ci. Après s'être calmée elle écrit.
Qui êtes-vous ?… Pourquoi m'avez-vous défendu … ?
Ça c'était les premières questions qu'elle se posait mais elle en avait pleins d'autres. En repensant à l'idée de la jeune femme elle comprit qu'elle devait être psychiatre et bien que son idée soit charitable et intéressante, Tessa elle-même n'était pas certaine que ça soit une bonne idée… Après tout elle ne connaissait pas vraiment le projet, les circonstances et les règles qui s’y appliquerait. Néanmoins elle appréciait le geste et le ton terriblement sympathique de la jeune femme. Regardant attentivement ses mains elle n’aperçoit aucune seringue ce qui la soulage un peu .
Sorry pour le gif qui nique les yeux.
Messages : 44 Date d'inscription : 22/05/2016 Métier/Occupation : Danseuse
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Contenu sponsorisé
| | | |
|