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Ruth Meyer - Th'only important thing is which side of the gun you're on.


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Message envoyé le : Ven 8 Juil - 11:30

Ruth Meyer

       
Ruth Meyer

       
       
Fiche d'identité
► Nom complet : Ruth Sarah Meyer
       ► Surnom(s) : Difficile avec un prénom d'une seule syllabe
       ► Âge : 34
       ► Nationalité(s) : Américaine (origines juives)
       ► Statut civil : Célibataire
       ► Résidence : ici
       ► Métier : Officier de police à la GCPD
       ► Groupe : GCPD
       ► Affiliation : GCPD/dealers
       

       ► Célébrité : Ruth Wilson
       ► PV/Scénario/Inventé : OC
       

       
Signalement
Quand on est flic, à Gotham, on n'est jamais en vacances, on est toujours en service, et Ruth porte l'uniforme quasiment constamment; après tout, sa dernière arrestation, c'était sur son chemin pour aller à un rendez-vous chez le coiffeur : c'est pour ça que sa frange est trop longue, et qu'elle a dû la mettre sur le côté. Finalement, elle aime bien, elle l'a gardée comme ça, laissée pousser, et maintenant elle peut la glisser derrière son oreille. Ses cheveux n'ont rien d'extraordinaire, mais ils sont auburn, ce qui est quand même une jolie couleur sauf en hiver où tout est terne à Gotham, de la teinte des murs à celle des yeux des habitants. Les habitués se retrouvent au chaud dans les rares cafés où le chocolat est servi avec de la crème et suffisamment délicieux pour faire rougir un peu les joues, ce qui redonne à Ruth son air habituel de gamine malicieuse. Lorsqu'il a fallu remplir sa fiche, ils ont été bien en peine de trouver un signe distinctif, et pourtant, elle a un visage très particulier, en grande partie à cause de ses sourcils arqués, qui lui donnent un air moqueur ou sévère suivant les moments, mais pas seulement, comme l'a fait remarquer le portraitiste qui leur dessine les illustrations des personnes recherchées d'après la description des témoins. Ses yeux ont une forme peu courante, en amande, mais dont le coin intérieur tombe alors que le coin extérieur se relève, ce qui lui donne cet air légèrement moqueur qui plaît aux collègues et sans doute à Gordon, à qui l'air rebelle de la jeune femme rappelle ses débuts à la GCPD. L'artiste a manifesté sa surprise en commençant à croquer le nez de la demoiselle, qui est plus le coup tout ce qu'il y a de plus banal si l'on s'en réfère aux "règles" de beauté classiques : petit, symétrique, un peu retroussé. Quant à la bouche, la forme des lèvres donne constamment l'impression qu'elle esquisse une petite moue, mais comment savoir si c'est le cas ? Sa mâchoire, carrée, bien dessinée, volontaire, peut lui donner un air dur qui ne met pas tout le monde à l'aise...
En somme, certains peuvent la trouver très attirante, mais d'autres seront plutôt repoussés par ses traits marqués.

***

Ruth Meyer
34 ans
Type Caucasien
1,68m
53 kg
Signes distinctifs : /
Yeux : verts
Cheveux : auburn
Dernière visite médicale : /
Statut : célibataire
Taille d'uniforme : taille S M avec le nouveau fournisseur
Date et signature : [une phrase est gribouillée dans la marge. Avec quelques efforts, on parvient à distinguer : "Ain't nobody got time for that !! Matt"]

***

"Tu t'es tapé une flic ?! Sérieux ? Et elle était en uniforme et tout ?!"
"Nan, tu déconnes, j'ai pas osé lui demander de le mettre, mais ouais il traînait dans un coin de la chambre."
"Vas-y raconte-moi tout, elle avait l'air de quoi ? Elle portait quoi ?"
"Bah... Pas spécialement une beauté, mais charismatique tu vois, le genre de femme un peu brusque que j'aime pas mal. Elle était maquillée comme une actrice, genre eyeliner, fard à paupières rouge à lèvres, fond de teint et blush, sans doute du correcteur aussi. Au moins. Mais ça faisait pas too much, ça lui allait super bien, elle avait un genre femme fatale."
"Une bombe, quoi."
"Ca dépend des goûts j'imagine. Et puis, à part ça elle était juste en T-shirt large qui tombait sur une épaule et elle portait un slim noir avec des escarpins."
"Décolleté ?"
"Zéro. Elle a aucune poitrine. Elle portait quand même un soutif cela dit, et bonjour la lingerie, le genre d'accessoire que tu te tiens plus quand tu le vois !"
"Putain, j'aurais dû venir."
"Trop tard, je lui ai mis le grappin dessus dès le début de soirée. Dès qu'elle a vu mon intérêt, elle a embrayé. Franchement, c'était chouette, elle est sympa. Je la reverrais bien, même si elle m'a dit qu'elle cherchait rien de sérieux... On peut toujours s'amuser."
"Carrément. Faut pas la lâcher !"
"J'y comptais pas !"

       

       
Antécédents psychiatriques
""T'as besoin de faire flipper le suspect un coup ? Pourquoi tu demandes pas à Ruth ?"
"Comment ça il te manque quelqu'un pour raider leur planque ? T'as demandé à Ruth ?"
"On a une opé à faire, mais ça risque de virer un peu sale, on veut les chopper la main dans le sac. Greg, t'es allé chercher Ruth ?"

Sa réputation la précède. Ruth n'y va jamais pas quatre chemins, elle sait se montrer violente et décidée quand la situation l'exige.

"T'as vu la meuf au comptoir ? Elle est pas mal."
"J'ose pas aller lui parler. Merde, elle m'a vu la mater ! Elle vient nous voir !"
"Salut. Vous passez une bonne soirée ?"
"Ouais, mon pote là te kiffe."
"Mais lui dis pas comme ça putain !"
"Pourquoi pas ?", lui répond la jeune femme en question, "T'aurais pu venir me le dire direct tu sais. T'es pas mal, tu devrais avoir un peu plus confiance en toi. Bon, il est pas tôt avec tout ça... Chez toi ou chez moi ?"

Elle est particulièrement honnête sur ce qu'elle pense et ressent, ce qui ne lui vaut pas que des amis. Mais dire qu'elle renie le mensonge serait un peu exagéré. Ce n'est pas un ange, s'il lui faut déformer la réalité pour obtenir des informations, elle le fera. Elle bluffe régulièrement en salle d'interrogatoire, et elle fait ça bien. Mais les collègues, c'est sacré (sauf en ce qui concerne son addiction bien sûr, faut pas déconner), et au-dehors, elle ne voit pas l'intérêt de se cacher.

"Ah, voilà, c'est la cliente dont je t'avais parlé."
"Hey Miss ! C'est moi qui reprend le spot maintenant."
"Salut."
Ils échangent un check.
"Par contre, je vais un peu augmenter les prix..."
S'ensuit un rude marchandage, dont les deux ont l'impression de sortir victorieux. Après tout, ce sont les termes d'un échange profitable, chacun est satisfait.

Ruth ne lâche rien. Une fois qu'elle a mordu, elle tient bon. Elle a une manière très insistante d'imposer ses opinions, mais ses points de vue ne sont pas pour autant dépourvus d'arguments, au contraire. Elle décide ce qui lui importe et ce dont elle n'a rien à foutre, et elle est prête à se battre pour les premiers.

"Il m'a larguée... Je sais pas quoi faire..."
"Okay, déjà, tu vas venir chez moi. Je te prépare le canapé-lit, un pyjama chaud, et une bonne bouteille, et on va discuter. Bisous, à de suite."

Ruth est d'une fidélité de clébard, ce sont ses propres mots. Elle supporte très mal la trahison, elle-même étant prête à aller très loin pour soutenir ceux qu'elle considère comme ses proches : amis, parfois amants, et si elle a l'occasion de filer un coup de pouce à un inconnu, elle le fera. Son réseau compte quelques sans-abris de son quartier à qui elle donne régulièrement. C'est une personne qui n'a pas franchement besoin de confort, ce qui décuple sa générosité.

"C'est le bordel chez toi !"
"Eh, oh, ça va."

Ruth n'aime pas trop les critiques, mais elle a appris à les prendre en compte même quand sa première réaction, épidermique, est un rejet pur et simple. Elle agit d'instinct dans tout ce qu'elle fait, elle est sans détours et d'une simplicité par moments désarmante. Son côté désorganisé et "tombée du lit au réveil" peut donner l'impression qu'elle n'est pas efficace, mais ses méthodes sont beaucoup plus directes que le chemin à suivre de sa chaise de bureau au dossier qu'elle a à moitié rempli il y a deux mois.

"De qui tu parles ?"

Elle n'a pas une très bonne mémoire des visages. En fait, elle ne se souvient quasiment que des gens qui sont importants pour elles - ceux pour qui elle quitterait le travail pour aller les voir si on l'informait soudainement qu'ils étaient à l'hôpital, mettons. Et, bien entendu, les criminels sur les dossiers desquels elle bosse. Et l'air de rien, ça fait déjà pas mal de gens, alors si quelqu'un veut se plaindre, il peut faire la queue comme tout le monde !

"Merci pour l'autre jour, sans toi..."
"Nan, c'est rien."
"Si, j'insiste !"
"T'es pas obligé."
"Oh, aller, c'est qu'un restau, je te dois bien ça."
"... Okay..."

Ruth n'a pas reçu énormément de preuves d'affection pendant sa jeunesse, et ça se fait sentir régulièrement. Quand quelqu'un agit comme ça avec elle, elle a l'impression que les rôles se sont inversés, et ça lui fait bizarre, elle ne sait pas où se mettre. Encore une fois, elle ressemble à un chien, qui aboie sur les passants et est sidéré quand l'un d'eux s'approche pour le caresser malgré tout. Attention à ne pas vous faire mordre de surprise, cela dit...

       

       
Le marionnettiste
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Ruth Meyer


Messages : 44
Date d'inscription : 07/07/2016
Métier/Occupation : Inspectrice de police à la GCPD


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Message envoyé le : Ven 8 Juil - 11:32

Ruth Meyer
SUSPENSE INSOUTENABLE




Biographie


Heureusement, dans la foule, rien de voyant ne la différenciait de ses collègues masculins. Ce fut le seul soulagement qu'elle parvint à trouver alors qu'elle s'effondrait. Pour une fois qu'elle n'était pas visée en priorité par un malfrat un peu trop machiste, dont la plupart apprenaient à leurs dépends que le plus important dans l'obtention d'une capacité reste l'entraînement et non ce qui pend ou pas entre les cuisses, elle manquait quand même fichtrement de chance. Aux élancements de douleur qu'elle percevait, elle avait deux balles logées dans le corps : une quelque part dans le torse ou l'épaule droite, impossible de situer précisément l'impact, et une dans la cuisse, qui devait avoir raté de peu l'artère fémorale. Quelle chance. Elle passa en revue mentalement toutes les séquelles qu'elle risquait si elle en réchappait, se maudit de ne pas avoir su protéger le maire, cérémonies publiques à la con, se demanda vite fait si ses collègues s'en sortaient, qui avait tiré, et sombra dans l'inconscience.

Gordon, ce fou furieux, était là à son réveil. Soit les infirmières l'avaient prévenu que les signes vitaux s'accéléraient, soit il était vraiment tout le temps partout. Difficile de lui en vouloir de prendre soin de ses hommes, et pourtant, il l'excédait. Il n'avait rien de mieux à faire que de jouer les gardes malades ?!
La douleur n'améliorait pas son humeur. Elle avait mal absolument partout. Elle baissa les yeux vers la saignée de son coude, dont sortait un câble rougeâtre. Difficile de dire si le sang sortait ou entrait. Elle soupira, rejeta la tête en arrière sur l'oreiller, et se fendit d'une bordée de jurons bien mérités. Sa réaction lança une brève discussion avec son supérieur, où il lui apprit l'étendu des dégâts. Elle accusa le coup. Il lui faudrait des semaines avant de se relever pour aller faire la peau au connard de psychopathe dangereux qui se faisait appeler le Joker. Elle espérait que ses potes l'auraient choppé avant et lui auraient appris la vie. Ou Batman. Peu lui importait tant qu'il prenait un bon nombre d'uppercuts dans la mouille, et elle faisait entièrement confiance au justicier masqué pour ce faire.
Avec un peu de chance, ça découragerait les autres de s'en prendre au maire. Le mec avait quand même une chance incroyable. Ca devait faire une bonne dizaine de fois qu'il réchappait d'attentats organisés par diverses factions de la pègre, à croire que c'était un coup monté pour qu'ils effectuent des tentatives vouées à échouer. Elle aurait bien secoué la tête si ça n'avait pas menacé de lui donner le tournis. Le maire était peut-être corrompu, mais il n'était pas non plus fou à lier. Et le service d'ordre était efficace.
A force.

Elle eut le temps de méditer sur la vie entre deux formulaires à dicter à une externe stressée et une paire de pilules à avaler. Ils avaient manqué la tuer à coup de pénicilline, à laquelle elle était mortellement allergique, comme chaque fois qu'elle se retrouvait dans ce service. L'hôpital était aussi bien organisé que le fin fond des bas quartiers. Et presque aussi propre.
Pour autant qu'elle sache. Parce qu'elle ne venait pas précisément des bas quartiers, ou en tous cas, aurait eu bien du mal à s'en souvenir. Elle avait été adoptée à sept mois par une famille, sinon riche, du moins aisée. Son enfance avait été fade, heureuse, et déprimante. Parfaite selon les gens de bon goût, un cauchemar pour n'importe quelle petite fille en quête d'affection et d'aventure. De bonnes notes, ne sort pas après dix heures, ne va pas au-delà du pâté de maisons toute seule, pourquoi n'invites-tu pas Clara à ton anniversaire, dépêche-toi, nous allons être en retard à la soirée de charité.

Ils ne l'avaient pas félicitée lorsqu'elle avait passé haut-la-main le concours d'entrée dans la police. En fait, après l'avoir suppliée de se faire muter dans une autre ville, ils ne lui avaient plus jamais adressé la parole. Son frère non plus, trop occupé à reprendre l'entreprise familiale. Ils étaient persuadés qu'elle ne réussirait pas dans ce métier, après tout, même s'ils faisaient tout pour le faire oublier, ils étaient immigrants juifs en Amérique depuis la Seconde Guerre Mondiale, et s'ils réussissaient dans le commerce, le service public ne leur était pas ouvert d'accès. Excédée par leur attitude, elle avait déménagé le mois suivant, en colocation avec une collègue qu'elle connaissait depuis cinq jours. Étonnamment, ça s'était très bien passé, et elle vivait encore sur le même plancher plusieurs années plus tard. Bon, elle savait aussi précisément avec qui Emy passait ses nuits, mais on ne peut pas tout avoir : du chauffage ET une bonne isolation sonore.

Emy l'avait bien aidée à se faire accepter parmi les membres du service. Elle avait une technique très différente de celle de Ruth, toute en cheveux blonds et longs cils battant l'air, mais elle avait ouvert la voie. Quelques "entraînements au combat entre amis" plus tard (et un ou deux nez cassés) et l'autre jeune femme s'était faite entendre également. Elles étaient devenues très appréciées pour leurs qualités en tant que flics, l'une parce qu'elle remplissait n'importe quel formulaire à une vitesse record, l'autre pour sa brutalité plus qu'efficiente lors des perquisitions. Elle ne courait pas aussi vite que Will, mais ses camarades savaient qu'il suffisait généralement de la faire arriver au contact pour qu'un corps-à-corps prenne une toute autre tournure. En sa faveur. Elle manquait rarement les cibles d'entraînement, mais contre toute attente, n'avait jamais "eu l'occasion", si l'on peut dire, de mettre à l'épreuve ses compétences sur le terrain. Une des blagues qui circulaient à son sujet disait que le jour où elle sortirait son flingue en intervention, Gotham serait nettoyée en deux heures. Quand elle entendait ça, elle se contentait de rire.

Si seulement.


Elle passa des nuits agitées, rêvant souvent d'épisodes qu'elle aurait préféré oublier, des bagarres avec ses camarades, son premier baiser ridicule avec son premier petit ami "sérieux", la tête de ses parents quand elle leur avait annoncé qu'elle sortait avec une fille et le soulagement écoeurant dans leurs yeux quand elle s'était faite plaquer un mois plus tard parce qu'elle n'assumait pas assez leur relation. Au moins dans son appartement elle ramenait qui elle voulait sans risquer de regards méfiants au petit déjeuner. Elle ne s'en privait pas, certains soirs, mais elle n'avait pas le temps pour une relation stable, du moins, c'est ce dont elle essayait de se convaincre pour ne pas regretter d'en manquer. Elle avait des amis, c'était le principal, et c'était essentiellement des collègues, des gens qu'elle savait loyaux. Elle avait aussi pas mal de connaissances, prostituées croisées dans la rue, informateurs, dealers, rescapés de racket dont elle savait qu'ils l'avaient à la bonne et qu'ils lui fileraient un coup de main en cas de besoin. Ou, d'ailleurs, lui feraient l'honneur d'une conversation agréable quelques minutes, après tout, la plupart du temps c'était tout ce qu'elle recherchait.

Il y avait aussi de bons côtés aux nuits blanches. L'album photo qu'elle feuilletait de temps en temps, sa prof de basket, qui l'avait toujours bien aimée parce qu'elle était grande et dégourdie, et qu'elle leur faisait gagner les régionales quand elle était dans l'équipe. Ses parents daignaient venir voir les matchs. Après tout le basket, c'est presque comme le volley, ce n'est pas vraiment un sport de garçon comme le foot, ou pire, les sports de combat. Elle avait dû arguer qu'il était nécessaire de pouvoir se défendre dans la rue pour une jeune femme, et ils l'avaient laissée faire du judo après avoir vu des vidéos de compétitions féminines, malgré des critiques acerbes de sa mère sur la violence des rencontres. Ils n'étaient jamais venus voir les concours, par contre.
Se défendre dans la rue, tu parles.
Leur prof le leur avait dit au premier cours : si tu as été assez con pour te faire repérer comme une proie, donne ton portefeuille et cours. Ne regarde pas dans les yeux mais n'esquive pas le regard, c'était la seule technique qu'il pouvait leur apprendre pour le monde au-dehors de la salle de gym qu'ils utilisaient, avec des tapis trop fins et un miroir craquelé pour les danseuses sur tout le mur du fond. Il n'empêche, cette méthode d'évitement s'était avérée plus qu'efficace. Mais depuis qu'elle était flic, Ruth avait appris à frapper, à tirer, et elle n'avait plus peur de défier les petites frappes du regard. Elle savait qu'elle pouvait compter sur ses collègues, flics modèles ou pourris, peu importait tant que ceux qui la faisaient chier n'étaient pas là pour un parrain trop puissant, et elle avait su ne pas se mettre ce genre de personne trop à dos, merci bien. Les attaques indirectes fonctionnaient beaucoup mieux pour ce genre de cas, et elle n'était pas du genre à organiser ses rapports de force de manière aussi agressive qu'elle menait ses combats physiques.


Occupée à lire des magazines, ce qui n'occupait rien du tout et faisait juste fondre le cerveau, elle se prit à compter ses cicatrices.
Huit... Le coin de la piscine, quand on l'avait poussée à l'eau à l'endroit le plus profond du bassin, là où elle avait peur d'aller, et qu'elle avait entrevu l'intention dans la posture de l'autre une demi-seconde trop tôt, puisqu'elle ne se serait même pas cognée si elle n'avait pas tenté de résister.
Sept... Elle courait après la souris, la dent avait traversé la lèvre inférieure et la surveillante lui avait dit d'aller mettre de l'eau dessus.
Six... Il fallait poser le genou à terre juste après la ligne d'arrivée pour remporter la meilleure note en sport, la prof avait fait ça exprès parce que sa mère avait tenu à ce qu'elle porte un short en cours de sport malgré la température "tu as de si belles jambes, il faut les montrer", depuis elle s'était musclé les mollets et les cuisses pour arrêter d'entendre ces conneries.
Cinq... Elle s'était fait son garrot toute seule pendant que les autres continuaient à charger. Un grognement quasi-bestial de sa part les avait convaincus de la laisser sur le carreau et de s'occuper de leur mission.
Quatre... En rentrant elle s'était effondrée sur son lit en pleurant, et sa mère l'avait consolée alors qu'elle lui expliquait qu'elle avait donné tout son argent au type qui tenait un couteau, bêtement, alors qu'il n'avait aucune intention de la laisser partir, elle avait couru mais pas assez vite pour éviter de se prendre une partie de la force du coup de couteau vertical sur l'épaule, elle n'avait plus jamais pris ce chemin-là pour rentrer de l'école, mais plus de peur que de mal. Les flics avaient pris la plainte, et elle savait que ses parents avaient fait en sorte qu'elle n'ait pas à comparaître au procès du type quand ils l'avaient, contre toute attente, retrouvée. Elle avait protesté. Les policiers avaient fait leur travail, elle voulait faire le sien ! On ne lui avait pas laissé le choix. C'est à partir de ce moment qu'elle commença à lire les actualités et à s'intéresser aux actes de la GCPD.
Trois... C'était ce qui arrivait quand on faisait confiance au petit copain qui vous assurait qu'on pouvait prendre ce virage à 80km/h en moto.
Deux... Elle avait marché sur le verre brisé qu'elles s'étaient jetées à la tête avec son amante à l'époque où elles croyaient encore que briser la vaisselle pouvait réparer une relation qui partait à vau-l'eau.
Un... Et un bis. Dès qu'elle aurait cicatrisé.


Au bout de quelques jours à l'hôpital, le besoin se fit sentir, et les infirmières commencèrent à s'inquiéter des mesures qu'elles relevaient, mais Ruth refusa de cracher le morceau, à elles ou à Gordon. Elle pouvait à nouveau se lever, et elle se balada, perf' à la main, à travers les couloirs, l'oeil encore vif mais désespéré. Elle avait le regard affûté et elle repèra rapidement les marques de gêne, le regard fuyant, les départs à pas précipités, bref, le dealer du coin. Elle lui glissa quelques mots, quelques billets, et il lui procura ce dont elle avait besoin. Pas de temps ni de matériel pour le mélange maison qu'elle se fabriquait d'habitude. Le reste ferait l'affaire. C'était plus dangereux, bien sûr, elle n'était pas certaine que son fournisseur lui vende vraiment ce à quoi elle était accoutumée, en revanche elle ne trouverait nulle part de seringue aussi stérile.
Elle s'injecta la substance entre deux passage de l'infirmière, porte fermée et paravent tiré. Elle doutait qu'on lui fasse la morale pour de vrai si on la découvrait, mais elle ne voulait surtout pas qu'on la balance à Gordon. Il avait probablement déjà des soupçons en se rendant compte qu'elle était dans les petits papiers des dealers les plus cleans de la ville, ceux qui coopèraient avec la police et ceux avec qui la police coopèrait bon gré mal gré, parce qu'eux au moins ne vendaient pas de la farine aux collégiens en leur promettant de la coke.
Elle se dépêcha, et planqua les indices. Vivement qu'on la laisse rentrer à la maison. Les prix n'étaient pas les mêmes ici, et elle préfèrait quand même avoir la main libre sur ce qu'elle prenait - ce n'était pas forcément moins nocif, mais elle avait fait en sorte que l'effet en vaille vraiment le coup.
Elle ferma les yeux et, de l'extérieur, elle sembla s'endormir et rêver.

Le seul événement notable des mois suivant sa sortie d'hôpital fut un autre passage sur le billard pour se faire opérer de l'appendicite. Sérieusement, qui attrapait l'appendicite à vingt-six ans ? Elle, apparemment. Encore la chance. La procédure lui valut une semaine complète de congés, et autant de salaire en moins, ce qui la fit grincer des dents. La paie n'était pas assez bonne pour qu'elle ne soit pas à ça près, mais elle fit avec en piochant dans ses économies.

Avec Gordon comme chef, et une recrudescence d'activité lorsque le calme suite à l'attentat fut retombé, ils étaient bien occupés à traquer les criminels de tous poils, et les heures supplémentaires ne se comptaient plus. Ruth rentrait chez elle épuisée tous les soirs, et sa dernière aventure remontait à plusieurs mois, ce qu'elle avait conscience de compenser en augmentant la fréquence de ses prises de drogue, mais pas leur posologie, elle y tenait. C'était futile, au point où elle en était, mais elle y tenait. Gordon ne disait rien, même si elle était à présent persuadée qu'il s'était rendu compte de quelque chose mais espérait qu'en coffrant la plupart des dealers, elle finirait par ne plus réussir à se procurer ce qu'elle consommait. Il n'avait pas tort. Ruth avait le sentiment de se retrouver au pied du mur : d'un côté, sa fidélité sans faille envers son chef, de l'autre, le besoin de continuer à satisfaire la demande de son corps et de son esprit, et ce d'autant que les temps étaient durs au travail. Elle se retrouvait entre le marteau et l'enclume. Elle dénonça anonymement ses propres fournisseurs, galéra à retrouver un vendeur, hésita, le garda un moment, puis quand les preuves pointèrent toutes vers lui, jeta le bébé avec l'eau du bain et se porta volontaire pour l'arrestation. Plus personne n'accepterait de lui apporter quoi que ce soit d'illégal, maintenant, à part un lycéen ou deux qui revendaient leur shit en trop à l'arrière de l'école.

Elle fut malade comme un chien pendant deux semaines. La détox était violente, et son corps supportait très mal qu'on brise ainsi plusieurs années d'habitude. Elle perdit toutes ses couleurs et une petite dizaine de kilos, et il lui fallut autant de temps pour se remettre que pour se purger. Cette fois, ses chefs et même le service comptable insistèrent pour lui payer ses heures supplémentaires du mois précédent pour compenser. Elle n'avait pas la force ni les moyens de refuser. L'opération doublerait son salaire net. Elle garda la mauvaise habitude de ne pas fumer que du tabac, mais après cette sale expérience, elle jura que tant qu'à être clean, autant le rester, et elle se retira de toutes les affaires concernant le cartel de la drogue. Elle fut mutée aux homicides, où elle faisait un excellent travail, et la hiérarchie était très satisfaite du changement et voulut la faire monter en grade. Elle refusa de devenir détective. Ce n'était pas pour elle. Elle faisait un bon second, pas un bon meneur, elle le savait. Gordon serait déçu, mais il comprendrait.

Sa vie nocturne se tourna à nouveau vers les bars, et elle appréciait de boire, de papoter et parfois de flirter quand son bureau ne croulait pas sous les dossiers urgents. Elle se sentait beaucoup plus libre qu'à l'époque où elle se droguait encore, et n'arrivait pas à croire qu'elle ait oublié ce sentiment, mais le fait était là. Elle se rendait compte en ressortant de son Tartare personnel à quel point elle était tombée bas dans cette routine néfaste. Il lui semblait qu'elle respirait à nouveau, qu'elle était maîtresse d'elle-même. L'effet était grisant. Mais elle préférait tout de même se tenir loin des tentations et de la cellule d'à côté qui s'occupait de finir de nettoyer la ville des trafiquants.
Globalement, la vie avait l'air de plutôt bien s'arranger à Gotham.

C'est le moment que choisirent deux gangs jusque-là rivaux pour s'allier et intensifier leur trafic d'armes. Des fusillades se mirent à éclater tous les jours dans les rues, puisque tout le monde avait maintenant accès à ces petits jouets à volonté. La section homicide se transforma en champ de bataille.
Elle alla entre autres vérifier une énième scène de crime, apparemment des hommes du Pingouin qui s'étaient retrouvés en mauvaise posture à cause d'une erreur de stratégie. C'était probablement dû au fait que leur chef était en train de subir des tests pour être admis à Arkham plutôt que jeté dans une cellule de prison d'où ses avocats le sortaient en moins de deux. Il avait sans doute autre chose à faire que d'intimer à ses sous-fifres de ne pas aller faire mumuse sur le territoire du voisin. Brusquement, un coup de feu retentit et leur vrilla les tympans.
Elle était déjà baissée pour passer sous la banderole jaune qui délimitait la scène de crime, et elle franchit les quelques dizaines de centimètres qui la séparaient du sol en une fraction de secondes. Tous les autres flics s'étaient jetés à terre, les journalistes mirent un peu plus de temps pour préserver le matériel (quelle idée), et un ou deux d'entre eux se retrouvèrent criblés de balles.

"Merde !"

Elle traîna son collègue le plus proche jusqu'à la voiture et le jeta sur le siège passager. Will était déjà en train de claquer la portière arrière et de sortir un fusil d'assaut.
Elle écrasa l'accélérateur et ils se lancèrent à la poursuite des salopiauds qui avaient attendu que la police arrive pour les attaquer. Quel culot ! Rester sur place tranquillement jusqu'à ce que les forces de l'ordre débarquent ! Ils allaient passer un sale quart d'heures quand ils les auraient rattrapés.

Ruth n'était pas toujours tendre avec le matériel. Elle mettait déjà le moteur à rude épreuve, et, quand l'occasion se présenta, consciente qu'elle allait se faire engueuler, elle crasha le véhicule dans celui qu'elle poursuivait.
C'eut le mérite d'être efficace. Les deux voitures furent arrêtées net par le choc, et tout le monde sortit en ouvrant les portières pour s'abriter derrière. La fusillade commença, à trois contre quatre, et dura plusieurs minutes avant que le dernier malfrat débout ne décide qu'il se sentait un peu seul et se rende, malgré les protestations d'un de ses potes à terre, blessé mais conscient.
Au moment où Ruth s'approchait pour lui passer les menottes, il fit un geste brusque. Elle se jeta sur lui et Will accourut mais il était trop tard. Leur coéquipier partit en arrière tête la première et son corps heurta violemment la carrosserie de la voiture de fonction. La raclure se contenta se rire pendant que Ruth le plaquait au sol et l'immobilisait.

" 'lui apprendra à jouer double jeu !", fit-il en crachant par terre

Ruth échangea un regard avec Will. Ce n'était pas rare qu'un membre de la GCPD s'allie avec la pègre, mais ça faisait huit morts depuis ce matin en comptant les hommes du Pingouin, et visiblement tout était lié à cette histoire. Il faudrait fouiner, déterrer les preuves et mettre tout ça au clair. D'un commun accord, ils décidèrent de garder ça entre eux, et se mirent au travail dès leur retour au bureau.

Garder le secret sur cette affaire demande une sacrée retenue à Ruth.
Elle craqua. Le trafic avait reprit de plus belle, et elle repassa à quelque chose de plus fort que les cocktails qu'on commande au comptoir d'un bar et les joints qu'on échange avec les étudiants en lettres. Mais elle se battait, et ses collègues le savaient. Ils avaient tous leurs faiblesses, dans cette ville, de toute façon, c'était impossible d'être totalement coupé du monde du crime.
Le taux d'homicides peinait à redescendre au niveau de ce qu'il était avant que les trafiquants ne viennent foutre leur bordel dans le panier de crabes qu'était déjà la ville. Les mafias se battaient pour regagner leurs terrains désertés lors du cataclysme des premières semaines où le tout ressemblait plus à une guerre ouverte qu'à une concurrence entre mafieux, en grappillant ceux des voisins au passage si possible, et craignaient moins la police qu'elles ne l'avaient fait depuis un bon moment. Le boulot était difficile, mais c'était aussi le moment de frapper fort pour un résultat maximal. Les attaques se succédaient, coordonnées, organisée judicieusement pour affaiblir au plus le monde de la pègre à Gotham. Ruth avait sorti son flingue en opération de nombreuses fois déjà, et comme prévu, ça n'avait rien changé.

La vie est dure, le boulot est pénible, mais Ruth s'en sort comme elle l'a toujours fait : avec une volonté de survivre qui balaye tout sur son passage.


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Ruth Meyer


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Message envoyé le : Sam 9 Juil - 20:54

Oswald Cobblepot
Il faut absolument que tu trouves des images pour remplir tout ça. C'est très stressant. Si tu as besoin que je t'en trouve, dis moi. Aussi je ne sais pas ce que tu as fais dans la partie "Le Marionnettiste" mais c'est très bizarre. Tu fais des bêtises.

Non, trêve de critiques, rebienvenue sur le forum ! J'ai hâte de voir ce que va donner ce personnage qui m'a l'air prometteur. Bon courage pour la suite de ta fiche.

Oswald Cobblepot


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Message envoyé le : Dim 10 Juil - 14:27

Grace Waterhouse
No one's beyond help
Mieux ?

Grace Waterhouse


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Message envoyé le : Dim 10 Juil - 14:28

Invité
Invité
Re bienvenue a toi ! 4

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Message envoyé le : Dim 10 Juil - 16:07

Edward Nashton
Je suis une Question pour ce monde
Hello toi ♥

Edward Nashton


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Message envoyé le : Dim 10 Juil - 23:49

Tessa Driss
Gasoline Tears
Ici on aime beaucoup les Ruth, alors, Bienvenue. ♥️ 89 100

Tessa Driss


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Message envoyé le : Lun 11 Juil - 8:07

Kathérina Barrow
L'Amante religieuse
Ooh ça m'a l'air intéressant comme DC ca :3 je suis impatiente de lire cette histoire Very Happy !

Kathérina Barrow


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Message envoyé le : Mar 12 Juil - 11:08

Ruth Meyer
Merciiiii tous, vous êtes trop bons, je vous aime 110 23 <3

Ruth Meyer


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Message envoyé le : Ven 15 Juil - 23:26

Georgia Parr
Tout d‘abord et surtout : Bienvenuuuuuuue !!

Certes, certes, tu n’es pas vraiment nouvelle puisque tu es un DC, mais ça fait quand même plaisir de voir qu’un membre de la GCPD a enfin daigné nous rejoindre ! Ça promet de donner des rps fort croustillants ! J’espère que ma Gigi et ta demoiselle pourront avoir un lien sympa (j’avoue avoir déjà quelques idées mais ce n’est ni le lieu ni le moment d’en parler).
Passons un peu aux choses qui fâchent aka la modération de ta fiche

*sors ses lunettes qui lui donnent l’air sérieux et important*

J’ai l’impression que tu t’es donné le défi d’écrire avec un style un peu diffèrent et je trouve ça plutôt intéressant, par contre je t’invite à relire ta description physique, certaines phrases ne sont pas très claires (du peut être a leur longueur ou leur ponctuation ?) et il y a quelques répétitions qui portent à confusion et touchent à la compréhension de ton texte. Il y a également des problèmes par rapport à la couleur de cheveux de ton personnage. Dans ta description elle est brune, dans ta bio tu lui donnes des cheveux châtains mais sur tes avatars et gifs elle est rousse. Il faut que tu te décides sur une couleur.
Fait également attention aux dialogues dans ta description physique, par moment on a du mal à comprendre qui parle et surtout certains interlocuteurs ont des façons de parler très immatures ce qui est un peu déstabilisant quand on voit la nature des dialogue. Mais sinon j’ai beaucoup aimé ton choix de mise en forme pour ta description physique.
Une autre chose me chiffonne en revanche, je ne sais pas si je dois considérer ton personnage comme une fille mignonne mais un peu fade ou comme une vraie pin-up. Tu passes de l’un a l’autre dans ta description comme si toi-même n’arrivait pas à te décider.

Passons à la bio maintenant *craque les doigts*

Ce qui me pose problème principalement, c’est que tu ancres beaucoup ta bio dans l’univers des films de Nolan qui sont juste une des centaines de visions de l’univers de Batman (et certainement pas une des plus riche) et du coup tu imposes des contraintes a presque tous les PVs que tu cites dans ta fiche : Batman, Gordon, Bane, Crane, Dent (qui n’est certainement pas mort sur ce forum) etc. pour en citer et pas des moindres. Je t’invite à modifier ta bio pour en enlever les références aux films, tu peux aisément t’en passer et imaginer des enquêtes hautes en couleurs (n’oublie pas que nous évoluons dans un univers de comics et pas dans un film un peu trop réaliste) que Ruth aurait pu mener en nommant quelques grands de l’univers de Batman si tu le souhaites afin que ton personnage y soit plus ancré mais sans priver les futurs joueurs de ces pvs de leur liberté d’adaptation.
Il y a deux-trois autres choses qui me gênent dans a bio mais j'attend que tu la modifie d'abord, chaque chose en son temps =)

Je te laisse donc le soin de corriger les points que j'ai soulevés et de me prévenir quand c'est fait. Bon courage !

Georgia Parr


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Message envoyé le : Sam 16 Juil - 11:34

Ruth Meyer
Modifs effectuées Chef-à-lunettes-sérieuses, j'espère que ça va maintenant mais j'ai sans doute laissé des erreurs, hésite pas à me dire en détails ce qui va pas du coup @@

Pour ses cheveux je galère un peu j'avoue au niveau de l'avatar et tout, l'actrice a les cheveux bruns à la base et j'aime bien sa coupe dans ce rôle et je pensais que ça passerait en brun cuivré mais c'est vrai que ça fait pas mal roux...
Ozziiiiie ? Au secours ? ;_;

(sinon oui j'ai grave hâte d'avoir des liens avec Georgia et avec tout le monde <33333)

Ruth Meyer


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Message envoyé le : Dim 17 Juil - 0:23

Edward Nashton
Je suis une Question pour ce monde
Je ne fais que passer pour le point sur les cheveux : auburn semble idéal pour toi, il s'agit d'un brun qui vire sur le roux, plus ou moins foncé.

Bonne chance pour le reste de ta fiche !

Edward Nashton


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Message envoyé le : Dim 17 Juil - 13:41

Georgia Parr
« Ha-herm »

*retour de la modo-sérieuse-à-lunettes*

Bon alors pour commencer je dois dire que les modifications que tu as apportées aux descriptions physique et mentale sont très bien, je trouve ça plus clair ! Je n’ai a présent plus rien à redire la dessus ! (à part ce petit problème de mélanine mais je crois que tu es en train de voir pour régler ça ?)

Maintenant la bio !

Je vois que tu as bien suivit mes conseils et enlevé toute référence au film, ça a du te prendre du temps et je t’en remercie. Je vois en plus que tu es en train de te monter ta propre petite intrigue dans ta bio en laissant une petite part de mystère pour le lecteur et de quoi alimenter tes futurs rps (des flics seraient des indics pour le gang du pingouin ? L’attentat sur le maire et la fusillade seraient liées ?... la suite au prochain épisode ! ) et je trouve ça super !
J’ai 2-3 petites choses à rajouter mais tu as fait le plus gros ! =)

Citation :
Ça devait faire une bonne vingtaine de fois qu'il réchappait d'attentats organisés par diverses factions de la pègre
20 fois me parait un peu excessif. Je sais qu’on est à Gotham mais la Pègre reste quand même organisée grâce à la Mafia et aux différents gangs qui veillent à ce que l’anarchie ne s’installe pas complètement (d’où leur haine pour les psychopathes et autres aliénés d’Arkham qui prêchent le contraire) et ne frappe pas à tout va sans mesurer les conséquences. Si tu me descends ça à une dizaine ça devrait le faire !

Citation :
Son enfance avait été fade, heureuse, et déprimante.
Je ne sais pas si c’est une faute d’inattention ou pas mais son enfance ne m’a pas parue si heureuse que ça. A la lecture, ses parents m’ont donné l’impression d’être pas mal des saligauds. Certes ils ne battaient pas leur fille mais ils n’étaient pas non plus des parents modèles.

Citation :
Cinq... Elle avait arraché la balle de son bras avec les dents et s'était fait son garrot toute seule pendant que les autres continuaient à charger.
Je suis tout à fait d’accord sur le fait qu’elle a pu s’enlever la balle toute seule mais creuser dans la chair de son bras avec ses dents me parait un peu excessif.

Citation :
Quatre... En rentrant elle s'était effondrée sur son lit en pleurant, et sa mère l'avait consolée alors qu'elle lui expliquait qu'elle avait donné tout son argent au type qui tenait un couteau, bêtement, alors qu'il n'avait aucune intention de la laisser partir, elle avait couru mais pas assez vite pour éviter de se prendre une partie de la force du coup de couteau vertical sur l'épaule, elle n'avait plus jamais pris ce chemin-là pour rentrer de l'école, mais plus de peur que de mal.
Ce passage me gêne un peu. Je sais que tu fais un décompte rapide de ses cicatrices sans t’attarder sur trop de détails mais en l’occurrence ça donne l’impression qu’elle a manqué de se faire assassiner et au lieu d’aller à l’hôpital et à la police elle rentre simplement chez elle, pleure un coup et retourne à l’école le lendemain comme si de rien n’était en faisant juste un petit détour. Et si le type « n'avait aucune intention de la laisser partir » c’est soit qu’il voulait la tuer, soit la violer alors pourquoi n’a-t-il pas essayé de la retrouver pour la faire taire vu qu’elle avait vu son visage ?

Citation :
Un... Dès qu'elle aurait cicatrisé.
Techniquement là elle aura deux cicatrices de plus vu qu’elle s’est pris des balles à deux endroits différents.

Citation :
[L]es hommes du Pingouin qui s'étaient retrouvés en mauvaise posture à cause d'une erreur de stratégie probablement due au fait que leur chef était en train de faire des tests pour être admis à Arkham plutôt que jeté en prison comme la sale sardine qu'il était
Que ce soit le bordel parce que le Pingouin est pas là, ce n’est pas un problème (c’est même exactement la situation actuelle) par contre tu sembles sous-entendre qu’il a choisi de se faire admettre à Arkham alors que c’est tout le contraire. Il préférerait largement se faire envoyer à Blackgate d’où ses avocats le ferait sortir en un claquement de doigt. Le faire passer pour fou est le seul moyen que les autorités ont trouvé pour le faire rester derrière des barreau pendant plus de 48h.

Une dernière chose tu oscille beaucoup entre le passé et le présent dans ta narration. Un petit coup de relecture pour me corriger ça et ce sera bon ! =)

Bon courage tu y es presque \o/

Georgia Parr


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Message envoyé le : Dim 17 Juil - 16:58

Grace Waterhouse
No one's beyond help
Merciiiii Edward tu es un amour <3 et merci Georgie pour tes critiques, j'ai corrigé tous les points que tu as soulevés, j'en ai modifié certains et juste explicités d'autres genre les adjectifs que j'ai utilisés pour décrire son enfance... Dis-moi si ça te semble plus cohérent !

Des bisouuuus !

Grace Waterhouse


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Message envoyé le : Lun 18 Juil - 19:03

Georgia Parr
C'est plus clair mais il y a encore des paragraphes au présent alors que tu sembles avoir choisi le passé pour le reste de ta narration.

Citation :
Alors qu'elle allait vérifier une énième scène de crime, apparemment des hommes du Pingouin qui s'étaient retrouvés en mauvaise posture à cause d'une erreur de stratégie probablement due au fait que leur chef était en train subir des tests pour être admis à Arkham plutôt que jeté en prison comme d'habitude pour le relâcher cinq jours plus tard à cause d'un prétendu défaut de procédure, la seule manière de garder cette sale anguille sous clé, et il avait autre chose à faire que de leur intimer de ne pas aller faire mumuse sur le territoire du voisin, un coup de feu retentit
.
Cette phrases est beaucoup trop longue pour être compréhensible.

Et tu n'as pas encore réglé ce problème de couleur de cheveux.

Georgia Parr


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Message envoyé le : Lun 18 Juil - 19:28

Grace Waterhouse
No one's beyond help
CERTES.

Bon sang de bois.
Je vais y arriver, hein.

Je vois avec Ozzie pour modifier l'avatar, si "auburn" te convient pas comme description =)

Grace Waterhouse


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Message envoyé le : Lun 18 Juil - 19:54

Georgia Parr
Auburn me va parfaitement mais tu n'as pas modifié ta description physique.

Citation :
Ses cheveux n'ont rien d'extraordinaire, ils sont bruns, avec des reflets un peu cuivrés peut-être, sauf en hiver où tout est terne à Gotham

Georgia Parr


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Message envoyé le : Lun 18 Juil - 20:46

Grace Waterhouse
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Ah, d'accord, je pensais que le brun aux reflets cuivrés se qualifiait.
Mieux ?
=)

Grace Waterhouse


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Message envoyé le : Ven 22 Juil - 17:41

Edward Nashton
Je suis une Question pour ce monde
Je peux te dire que ça a été une chose très agréable que de lire ta fiche. Nous ne te ferons pas attendre davantage, te voilà validé madame l'officier de police ♥

Je te met tes couleurs et amuse toi bien sur le forum !

PS : J'ai hâte de te faire des misères.

Edward Nashton


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