| And who are you ? (Grace Waterhouse & Scarlet Elkins) |
| ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Ven 24 Juin - 16:48 Grace Waterhouse No one's beyond help Grace jura à nouveau intérieurement contre les talons qu'elle portait depuis plusieurs jours et qui résonnaient dans les couloirs, en plus de lui arracher allègrement la peau en travers du talon d'Achille. Elle pausa une seconde sa marche pour réajuster sa chaussure, sa chaussette, puis finalement le pansement qu'elle avait placé dans cette dernière, qui était le responsable de la vive douleur qu'elle venait de ressentir. Le fourbe avait glissé et l'arrière de la chaussure avait mordu une chair déjà mise à mal. Un peu de sang avait coulé, mais pour peu que son rendez-vous ne dure pas trop longtemps, la chaussette, heureusement de couleur sombre, pourrait être récupérée avec du savon de Marseille (il lui en restait un bout, directement importé de France par une amie) et d'huile de coude.
Elle se remit à marcher, pertinemment consciente qu'on devait, depuis le bureau qu'elle se pressait pour rejoindre, avoir entendu son approche et pris son accident de parcours pour une hésitation ou une réticence. Elle se mordit la lèvre. Elle ne voulait surtout pas que sa supérieure la prenne pour une jeune femme timorée dès le début de leur relation. Surtout que vu sa personnalité à elle, ce ne devait pas être le genre de personne qu'elle appréciait. Et si elle n'avait pas confiance en ses capacités, elle confierait ses recherches aux bons soins d'un des chercheurs moins... dégourdis qu'on retrouvait inévitablement dans tous les sites d'une taille comparable à celle d'Arkham. Heureusement, elle avait nombre de nouvelles à apporter sur la situation de sa première patiente, Marie-Elizabeth Johns, internée volontaire, et qu'on lui avait confiée dès son arrivée. C'était à peine si elle avait eu le temps de poser ses affaires dans son propre bureau. Elle espérait néanmoins que ses progrès convaincraient Miss Elkins de ses capacités.
Arrivée devant la porte, elle prit une grande inspiration, et frappa d'une série de petits coups fermes et précis. Inutile de tergiverser davantage, elle verrait bien dans quel état d'esprit se trouvait la femme probablement très compétente mais définitivement peu amène qui lui avait fait passer son entretien d'embauche. Elle n'avait rien contre les personnes sévères... Mais elle avait l'habitude de gagner très vite leur affection, et savait d'avance qu'elle aurait du mal à travailler avec la psychiatre si celle-ci ne lui proposait aucune forme de complicité dans leur collaboration. Ne restait qu'à prier pour que l'abord ne soit qu'un mauvais moment à passer.
Avant d'abaisser la poignée et de pénétrer dans le bureau, elle passa le doigt sous son oeil, prenant la mesure du gonflement qui subsistait. Au moins la couleur était-elle redevenue suffisamment "normale", tout étant relatif, pour qu'un peu de correcteur recouvert de fond de teint la masque plutôt efficacement, ne donnant que l'impression qu'elle avait passé une nuit difficile, et pas qu'elle s'était retrouvée au milieu d'un pugilat.
Elle poussa la porte et se retourna pour la refermer derrière elle avant de faire face à Elkins.
"Bonjour, nous avions rendez-vous au sujet de mes recherches et de l'avancement des travaux avec Marie-Elizabeth Johns..."
[désolée, c'est un peu court, j'espère que ça t'ira pour démarrer =) si tu veux que je rajoute des choses je me creuserai les méninges, et je l'ai mis après les autres rps que j'ai commencés dans la timeline mais je peux changer !]
Messages : 263 Date d'inscription : 16/06/2016 Métier/Occupation : Post-doctorante en psychologie à Arkham
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Lun 1 Aoû - 15:19 Scarlet Elkins Les vraies délices passent par le suppliceAnd who are you ? Grace & Scarlet credit: gypsyastronaut
Un matin comme les autres d'apparence, Scarlet était arrivée en avance à Arkham et directement, sans attendre elle s'était réfugiée dans son bureau tirant le petit store pour garder son intimité entière le temps de s'installer. La tête lourde, douloureuse à cause de la mauvaise nuit qu'elle avait passée et la tonne de glace qu'elle avait mis sur son œil pour le faire dégonfler, elle s'assoit sur son fauteuil de cuir après avoir mis en marche la machine à café. En conduisant elle avait troué son bas et pour elle il était hors de question de se promener de la sorte dans les couloirs d'Arkham toute la journée. Tournant sur son fauteuil pour se retrouver face au meuble à rangement qui était derrière son bureau, elle tire doucement un tiroir rempli de bas noir transparent et en sorti une paire avant de refermer doucement le tiroir. Enlevant maintenant ses lunettes de soleil qui cachaient son œil au beurre noir sans maquillage elle les range dans son sac lui-même rangé dans un tiroir fermé à clé, débouclant bientôt ses élégantes chaussures à talons pour changer ses bas. Satisfaite elle remet ses chaussures et jette les bas percés dans la corbeille à la gauche de son bureau. Sortant maintenant de quoi apaiser la douleur de son œil aux bords bleutés, elle s'en applique avec précision est rapidité. Elle camouflerait ça plus tard, elle avait du travail, et c'était l'heure.
Sans attendre davantage, elle sort de son tiroir les dossiers et autres papiers qu'elle devait lire, signer, ou bien renseigner. C'était une partie de son travail qu'elle appréciait particulièrement de faire bizarrement. Tout cela lui permettait de se sentir à jour, bien dans ses escarpins et surtout bien dans sa tête. Ce travail était souvent assez fastidieux, mais elle ne baissait jamais les bras et ne laissait personne d'autre les faire à sa place. Et puis de toute façon il n'y avait personne pour faire ça à sa place, c'était son travail, à elle et seulement elle. Au bout de quelques dossiers remplis elle prit son café pour le boire en se relisant avec attention corrigeant la moindre faute. Une fois cela fait elle continua ses dossiers jusqu'à 10h à peu près. N'en ayant plus que trois à traiter elle s’octroie une pause. Elle en profite donc pour allumer une cigarette qu'elle apprécie à chaque prise. La belle voulait cependant arrêter cette mauvaise habitude dans laquelle la solitude l'avait plongée. Elle finit par le miracle d'un regard sur une feuille de papier glacée particulière à se convaincre de se restreindre à une cigarette qu'elle écrase bientôt dans son cendrier. Finissant ses derniers dossiers, elle les range à leur place et se retrouve pile à l'heure pour recevoir ce fragile d'aspect et inoffensive petite « postdoctorante en psychologie ».
L'entendant arriver dans le couloir elle regarde vaguement sans réelle concentration ce qu'elle lui avait déjà donné lors de sons entretient d'embauche. Son audible arrêt la fait sourire tout en regardant dans le vide en direction des papiers sur son bureau. Elle comprit par expérience qu'elle remettait sa chaussure ou bien hésitait. Visiblement elle avait troqué ses chaussures plates pour des talons… En entendant ses dynamiques petits coups de phalanges sur la porte, elle sourit encore plus avant de reprendre son air beaucoup plus froid. Sans vouloir s'en faire ennemi elle préférait ne pas faire directement ami avec elle pour la pousser à essayer de l'impressionner. Du moins si elle tenait à son poste.
La laissant entrer comme une grande elle relève la tête qu'elle cachait un peu en regardant ses papiers sans vraiment faire attention, cachant en même temps son œil tuméfié, le laissant maintenant découvert ayant oublié de le camoufler avant son arrivée. Elle se lève et s'approche de la jeune femme pleine d'entrain lui serrant la main.
Bonjour Miss Waterhouse, oui effectivement je me souviens bien. Installez-vous je vous en prie.
Oublier un rendez-vous était irrespectueux mais surtout une preuve d’étourdissement à laquelle elle ne voulait jamais être confrontée. Scarlet notait donc tout pour ne rien oublier. C'est autour d'une petite table ronde près de la fenêtre qu'elle l'invita à s’asseoir cordialement pour discuter. Scarlet regarda ses chaussures et eu un très léger sourire appréciant intérieurement l'effort. Toujours debout elle recentre son regard sur la jeune femme au airs si doux et amical.
Un café, thé ?
Demanda-t-elle calmement avant de se diriger vers la machine pour au moins se préparer un café pour elle. Revenant doucement vers elle par la suite elle s'assoit en la regardant normalement sans pour autant avoir l'air de la mépriser. Elle espérait vivement que cette demoiselle ne la décevrait pas. Son regard, son visage, ses yeux tout était doux. Elle ressemblait à un petit agneau. Elle avait l'air un peu ... fatiguée ? Mais elle n'avait rien à dire car elle se souvenait maintenant de son œil qu'elle n'avait pas couvert. Elle avait un peu honte mais cela passa. Son œil bleu était sur fond rouge de toute façon... Heureusement, son œil n'était pas refermé, "heureusement", il était simplement violacé tout autour, surtout sur la pommette et la joue.
Je vous écoute.
Messages : 101 Date d'inscription : 20/02/2016
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Lun 1 Aoû - 18:17 Grace Waterhouse No one's beyond help Grace fit une drôle de tête en voyant celle de la psychiatre lorsque celle-ci se leva pour venir serrer la main qu'elle lui tendait. Elle tenta désespérément de se reprendre, ou de se rattraper, en tous cas, d'arrêter de fixer l'oeil au beurre noir très réussi qui ornait le visage de la praticienne. La jeune femme avait déjà vu des yeux bien amochés, et sur des membres de l'équipe soignante, et n'aurait pas dû être surprise de se trouver face à ce genre de violence à Arkham, mais... Eh bien, Scarlet n'était pas le genre de personne à qui on pouvait imaginer donner un coup de poing. Elle était toujours sûre d'elle, maîtresse de la situation... Grace avait du mal à se figurer qu'un patient ait pu l'attaquer avant que les vigiles ne puissent faire un geste pour l'arrêter, ou que l'accident ait eu lieu pendant une consultation.
Cependant, la thérapeute restait très élégante et se dirigea d'un pas sûr vers une petite table ronde installée près de la fenêtre, où elle invita la jeune chercheuse à s'asseoir, lançant au passage à ses chaussures un sourire dont Grace n'aurait pu dire s'il était admiratif ou moqueur face aux pansements qui couvraient les tendons d'Achille. Dans tous les cas, sa supérieure paraissait satisfaite.
« Un café, thé ? », proposa-t-elle gentiment.
« Je prendrais bien un thé, s'il vous plaît... »
Elle n'allait pas rater une occasion de boire du thé. Le breuvage la détendrait aussi pendant l'entretien, elle était toujours angoissée les premières fois qu'elle se retrouvait seule à seule avec son employeur. Dans le cas d'Alexei, le malaise n'avait fait que s'épaissir jusqu'à ce qu'elle se rende compte qu'elle avait affaire à un fou sadique, aussi manipulateur que les pires crapules qui croupissaient dans son asile suite à des affaires sordides. Mais ce genre de personne, on n'en croisait qu'une dans une vie ! Et elle était à l'abri maintenant, loin de Sydney, loin de l'Australie... Loin de chez ses parents aussi, mais au moins elle avait un travail intéressant et une femme qui semblait très intelligente et fine comme directrice de thèse.
Pendant que Mrs. Elkins partait préparer les boissons, Grace détailla son bureau. Il était aussi élégant que sa propriétaire, très bien rangé. Quelques dossiers étaient encore posés sur la table, elle avait probablement passé une partie de la matinée le dos penché sur de la paperasse. Tant mieux, elle aurait également quelques questions à lui poser sur certaines cases qu'elle n'était pas sûre de remplir correctement, notamment avec Kathérina et ses multiples personnalités.
« Je vous écoute. »
« Eh bien, je l'ai vue une fois ou deux pour l'instant, et... »
Elle se lança dans une description clinique des symptômes, partagea ses doutes quant aux témoignages de ceux qui l'avaient faite interner, et ce qu'elle avait pu apprendre du passé de la jeune fille, qui en aurait traumatisé plus d'un. Elle n'hésita pas à poser un nombre important de questions, à rester prudente et à faire attention à ne pas interpréter les propos de Miss Johns depuis son propre point de vue sans le vouloir. Elle comptait d'ailleurs sur sa supérieure pour l'aider à démêler ce qui pouvait venir d'elle-même de ce que la patiente lui avait confié. Elle parla un bon moment, ne souhaitant passer aucun détail sous silence, pour être certaine de ne pas faire d'erreur. Elle avait déjà eu des feedbacks sur ses thérapies, mais ils venaient d'une source tellement peu fiable... Elle préférait risquer de passer pour une débutante peu assurée que de mettre en danger la santé de ses patients. Elle était très sincère dans ses paroles, et elle en révélait probablement autant sur elle-même que sur sa patiente, en se montrant ouverte, mais aussi hésitante par moments, par peur de mal faire. Elle voulait absolument que ce travail se passe le mieux possible, elle voulait aider les patients, elle voulait être bien vue par l'équipe... Peut-être qu'elle voulait faire plaisir à trop de monde à la fois.
"Vous pensez que je suis sur la bonne voie ?"
Messages : 263 Date d'inscription : 16/06/2016 Métier/Occupation : Post-doctorante en psychologie à Arkham
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