Encerclé par les eaux, le centre pénitencier de Blackgate est un enfer carcéral réputé pour sa violence inouïe, sa loi du plus fort et l'horreur de ses conditions de travail. Les ennemis publics les plus atroces côtoient des criminels de moindre envergure. Contrairement à Arkham, la sécurité est efficace malgré les nombreuses attaques qu'elle essuie.

Organisé en plusieurs étages identiques, à passerelles ouvertes sur un grand hall de surveillance, les cellules se succèdent dans un ordre et une régularité glaçante. Derrière chacune de ses portes est enfermé un criminel potentiellement très dangereux. Comme un calendrier de l'avent, on ne sait pas exactement sur quel type de monstre ou de minable on va tomber en ouvrant une porte au hasard. Les passerelles sont éclairées la nuit par les torches bleutées des gardiens. Dans une prolongation des locaux, on trouve les douches, le réfectoire et la cuisine, l'infirmerie, une salle informatique et tous les lieux de vie. C'est un lieu de silence, d'ordre et d'angoisse.

Situés dans une aile à l'écart des cellules, les bureaux administratifs sont beiges, laids et blindés. A l'instar des bureaux d'Arkham, c'est un endroit très déprimant. L'ambiance est si pesante qu'il est presque impossible de réfléchir. On est jamais à l'abris d'une alarme.

La présence de la nature à Blackgate est assez paradoxale. Il existe toutefois quelques parcelles qu'on appellera "jardin" faute de mieux. On peut y fumer et s'y promener sous une surveillance insistante. Les murs qui entourent cet endroit sont très hauts, très épais et composés d'acier ou de béton impossible à fendiller.