| Jeremiah Crowley - Huginn et Muninn Volent chaque jour Au-dessus du monde |
| ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Mer 3 Aoû - 17:04 Jeremiah Crowley + IT'S NOT IN YOUR BEST INTEREST TO DISCONNECT ME Jeremiah Crowley | Fiche d'identité ► Nom complet : Jeremiah Crowley. ► Surnom(s) : Jerry. Moins connu sous le titre de Maître Corbeau. ► Âge : 32 ans. ► Nationalité(s) : Vive l'Amérique. ► Statut civil : Célibataire et peu considéré. ► Résidence : Un appartement miteux dans les quartiers moins aisés de Gotham, en colocation avec son chaton. ► Métier : Informaticien, hacker. ► Groupe : Criminel. Grand bien fasse à ceux qui veulent le voir comme un Justicier. ► Affiliation : La masse grouillante et anonyme. ► Célébrité : Andrew Scott. ► PV/Scénario/Inventé : Inventé. |
Signalement Jeremiah est le gars qui vient vous livrer vôtre pizza, lors vos soirées. C'est le serveur de vôtre chaîne de fast-food préférée. Le client derrière vous, à la file d'attente du supermarché de vôtre quartier. Jeremiah est le chewing-gum collé à vôtre semelle et qui vous suit sans jamais qu'on ne le remarque. Jeremiah n'est personne et ne veut être personne. C'est un fantôme qui passe, une ombre, un souffle dont on ne se souvient jamais. Il n'est qu'une impression de déjà-vu, un visage informe dans la foule. Sans individualité, anonyme et irresponsable. C'est le figurant de vôtre vie. L'inconnu que vôtre mémoire oublie dès lors que vos yeux ont quitté son regard. Jeremiah ressemble à ce monsieur Tout-Le-Monde. Un petit gars, tout frêle, fragile aux épaules toujours détendues. Les yeux aussi bruns que ses cheveux. D'une nonchalance peu convenu, ses gestes inspirent quelque chose d'étrange entre la timidité maladive et l'assurance satisfaite. Ses sourires sont tordus d'une expression embarrassée. Ses grimaces sont discrètes et ses regards se parent difficilement d'émotions. Il serait aisé de lire en lui s'il n'était pas un livre vierge. Jeremiah y met les couleurs qu'il faut, l'égaye de jolis dessins et de belles expressions. C'est un acteur mais, ses jeux de comédies sont de biens piètres tentatives pour s'humaniser. Il est ce qu'on lui demande : De n'être personne. Un numéro de sécurité sociale, une série de chiffres et de lettres pour son opérateur. Finalement, ses sourires et ses éclats de rires ne sont jamais vraiment sincères. Ne viennent jamais vraiment du cœur. Et ça s'entend. Sa voix est grave, basse et forte. Elle vibre fort et calmement. Monotone, sans jamais monter ni descendre. Jeremiah ne crie jamais. Ou presque. Loin des jeux de sociétés, dans l'intimité, Jeremiah est un homme à l'allure toujours sereine. Toujours paisible. Son cynisme est encore pire lorsqu'il le crache avec une tranquillité qui rend fou. Autour de lui, sait-il imposer son aura macabre et funeste. L'atmosphère, à son contact, s'alourdit et ses silences sont de terribles menaces. Et c'est lorsqu'il enfile son masque blanc et immaculé, ses gants noirs, le véritable costume du Maître Corbeau, que Jeremiah se sent vraiment lui-même. Se sent en phase avec ce qu'il est. Une entité, un démon. Le véritable symbole de la peur. De celle qui surgit de n'importe où et qui peut attraper n'importe qui. Personne n'est en sécurité. Personne n'échappe à son regard. Son regard qui semble sonder les âmes, percer à jour tous les secrets et tout arracher au passager. Son regard qui met mal à l'aise et détruit des ego. Jeremiah voit tout, avec ce regard-là. Surtout ce que l'on désir lui cacher. Antécédents psychiatriques Jerry. Ce garçon, vous l'avez rencontré, un jour, dans un snack ou un petit café. Vous l'avez rencontré, un jour, dans vôtre supermarché. Timide, discret. Jerry. Jerry parle peu et sourit avec embarra. Il n'ose pas aborder son prochain, n'ose pas déranger, n'ose pas s'imposer. C'est Charlie que l'on cherche au milieu de la foule et que l'on ne remarque jamais. Jerry parle doucement et se gêne à chaque fois qu'il doit vous aborder. On le bouffe facilement. Jerry vous fait le café, Jerry vous fait vos photocopies et peut vous répéter éternellement son prénom, pourvu que vous ne vous en souvenez pas. Il ne semble pas homme à faire de vagues. Sans personnalité, sans véritable force. Il se fait volontiers écraser par ses supérieurs et accepte tous les torts. Pourvu que vous pouvez l'oublier. Sans doute cela fait de lui un meilleur confident. Personne ne veut connaître sa vie et Jerry ne la raconte jamais. C'est un être qui parait mystérieux pour certains. Simplement marrant pour d'autres. Son cynisme parle pour lui. Son humour noir fait parfois mouche. Ses anxiétés font souffler gentiment du nez. Jerry ne se heurte à aucun ego et se laisse écraser par la présence des autres. Laisse la place qu'il faut car Jerry n'a rien à prouver à personne. Dans sa petite tranquillité, il est rare qu'on veuille vraiment briser son silence. Pour qui tenterait de le connaître, ses discussions n'ont jamais d'intérêt. Ses discussions sont toujours banales. C'est un garçon fort sympathique mais, ignorant, à l'humour douteux et encré dans ses petites références geek. Plus à l'aise derrière Skype ou mIRC, Jerry ressemble à l'un de ces ados complexés, toujours très aimables, polis, souriants. Mais, dont l'existence ne semble avoir aucun véritable but. En vérité, Jeremiah est un homme qui ne se laisse jamais vraiment cerner. Il n'attend rien des autres et porte ce masque social comme on enfile son bleu de travail avant d'aller bosser le matin. C'est un acteur et un excellent menteur. Bien moins manipulable qu'il est manipulateur. Jeremiah est un homme dont l'intelligence qu'il sait supérieure lui permet de voir des choses que le commun des mortels ignore. Il comprend son prochain, lit entre les lignes et établit des prophéties toujours justes. C'est un homme à la lucidité et à la si grande sincérité que chacune de ses paroles pourrait sonner comme une vérité générale. Il sait quelle image il renvoi de lui, il sait dans quel monde pourri il vit, il sait les subtilités qui façonnent l'univers des hommes et de leur société. Et il les méprise. D'une soif de justice symptomatique des petits génies dans son genre, Jeremiah réprime le mensonge égoïste, l'opportunisme et les hypocrisies. Et s'en sert-il sans aucune moralité, comme d'une arme. Cela ne le dérange pas de mentir ou de profiter de la faiblesse d'autrui. Cela ne le dérange pas d'agir égoïstement. Les morts ne veulent rien dire. Les morts ne ressentent rien. Lui non plus. Jeremiah n'est animé que de paisibles sentiments de contemplation. Il n'est jamais vraiment en colère, n'est jamais vraiment heureux. Son cœur n'est pas sec. Mais, son cœur est déshumanisé. Jeremiah n'a pas peur de passer pour ce qu'il n'est pas. Parce que " Jerry n'a rien à prouver à personne." Il sait ce qu'il fait, pourquoi il le fait. Etre étiqueté de taré, de sociopathe ou de psychopathe ne le contrarie pas. Peut-être même l'est-il réellement. Il n'est pas psychiatre. Et, au fond, il s'en moque. Au fond, il sait que ses bêtises ne dureront par éternellement et qu'il devra, un jour, s'expliquer face à la police ou un psychiatre. La mission qu'il s'est donné, ses attitudes caustiques et presque monstrueuses l'ont parqué dans une solitude qu'il a accepté. Il ne laisse entrer personne chez lui, ne garde jamais bien longtemps le contact avec un ami et ses relations sont toujours courtes et impersonnelles. Il aime sa mère comme il aime son voisin. Avec une indifférence que personne ne peut comprendre. Pourtant, agir dans l'ombre, être oublié ou détesté n'est pas sans repos. Si cela ne lui procure aucun ressentiment, sa misanthropie possède ses limites. Jeremiah n'a pas besoin de parler, d'échanger. Juste d'une présence. Parfois, il rêve de pouvoir parler de ses idées, de son combat qu'il sait juste à quelqu'un qui le comprendrait. Mais, personne ne peut vraiment comprendre. Alors, il se contente de parler à des images, à des personnages fictifs qu'il s'invente en observant la vie de parfaits inconnus. Toujours derrière son écran. Jeremiah aime ça. Voir sans être vu. Ce sentiment de puissance procuré par son invisibilité. Jeremiah se connecte à des caméras de surveillance, à des webcams ou aux téléphones de personnes qu'il ne connait pas. Prises au hasard ou sur des critères physiques qui l'inspirent. Il les regarde aller au travail, discuter avec leur collègue. Il écoute leur conversation et lit leur historique de navigation. Rien n'échappe à Jeremiah qui humanise ses victimes et aime s'imaginer une vie avec eux. Il leur parle et parfois, agit sur leur vie sans que jamais ils ne s'en rendent compte. Ses propres plaisirs. Il se sent comme un dieu chthonien qui observe l'humanité depuis le tréfonds de son Hadès. Son voyeurisme est son exutoire. Sa liberté. Son feuilleton du dimanche après-midi. Et dans un monde interconnecté, Jeremiah y est le maître incontesté. Le dieu des foules sans vie. Silencieux, invisible. Jeremiah ne s’intéresse jamais aux grandes stars de Gotham. Ne s’intéresse jamais aux gros criminels que la Chauve-Souris traque chaque nuit. Jeremiah ne s'attaque qu'à ceux qui ne connaissent aucun ennemi. Qui n'ont peur ni de la justice, ni des réprimandes et qui affustent le petit peuple. Ce petit peuple dont il en est le gardien. La cause de Jeremiah ne s'occupe que de ceux qui n'ont personne, délaissé par le système, sans défense et sans moyen. Il leur propose de les venger, de les protéger de ceux que les grands héros de Gotham délaissent. Alors, il se présente comme un messie et ne demande qu'une seule chose : Leur âme. Un service qu'il peut réclamer n'importe quand, n'importe comment pour n'importe quoi. Le seul paiement que le Corbeau accepte. Le Corbeau possède ainsi de nombreux complices, de nombreux contacts. Le Corbeau, s'il est un homme que personne n'a jamais vu ou rencontré, est pourtant bien protégé. Ce personnage qu'a créé Jeremiah et dont il s'est fondu en lui. Un être cruel et impartial. Sans compassion et sans émotion. Mauvais, arrogant. Le Corbeau ne doute jamais de lui et joue avec ses victimes avec beaucoup d'amusement. Il en parait sadique et sans scrupule. Le Corbeau est moqueur. Entendre son rire déformé dans un téléphone fait suer de terreur ou pleurer de désespoir. Lorsqu'il agit, c'est pour tout détruire. La destruction pour la reconstruction. Il se joue alors de ses victimes, manipule et les fait entrer dans un jeu infernal où le prix serait leur propre vie. Mais, le gage n'est pas si simple à gagner. La stricte honnêteté. Souvent, cela signifie la prison à vie. Souvent, cela représente des noms glorieux et inabordables traînés dans la boue. Juste retour des choses. Le Corbeau est une Némésis qui apporte la justice dans la violence et le sang. Dans les larmes et la honte. Car enfin, derrière un ordinateur, le Corbeau semble capable de tous les prodiges. Le marionnettiste ► Pseudo : PnP. ► Âge : 22 ans. ► Comment avez-vous connu le forum ? : En tapant "petite bite" sur Google. ► Commentaire & suggestions : Pas que je sache ! IMAGES DE Lux (avatar) et rolliraserin (icon) & CODAGE DE © MRS HYDE POUR DANSE MACABRE
Messages : 52 Date d'inscription : 03/08/2016 Métier/Occupation : Informaticien & hacker dans une petite société de software.
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Mer 3 Aoû - 17:06 Jeremiah Crowley + IT'S NOT IN YOUR BEST INTEREST TO DISCONNECT ME Biographie La vie de Jeremiah fut simple. Rythmée par les aléas courants d'une vie commune et peu aventureuse. Un garçon sage, toujours dans la modération et sans problème. Jeremiah est l'honnête citoyen qui n'a pas réussi sa vie, sans vraiment tout à fait la rater. Né à Gotham, Jeremiah était un garçon relativement timide et peu apprécié de ses camarades. Intelligent et d'une verve mature, les enfants de sa classe s'amusaient de son vocabulaire trop riche ou de ses réflexions parfois si poussées qu'elles en paraissaient absurdes. Jeremiah était une Cassandre dont les prévenances et les prophéties ne portaient jamais aucun crédit auprès de quiconque. Sa préférence pour la compagnie de certains adultes - beaucoup s'attendrissaient de son éveil et animaient les colères de l'enfant qui ne se sentait jamais vraiment pris au sérieux - ne fut pas un facteur facilitant pour ses tentatives d'intégration. Il était moqué, peu apprécié et étiqueté comme le sont beaucoup d'enfants trop intelligents. Sans doute, la mort prématurée de son père encouragea sa misanthropie. Suicidé par pendaison, ce fut Jeremiah qui le découvrit dans son bureau. A son âge, s'il n'avait pas encore tout à fait conscience de ce qu'il avait vu, il sut parfaitement s'en représenter la gravité. Cette image du corps qui faisait grincer la corde et balançait lentement d'avant en arrière est aujourd'hui brouillée dans son esprit. Mais, la cicatrice qu'elle laissa est encore persistante et ronge parfois ses rêves, la nuit. Sa mère resta longtemps inconsolable et noya sa tristesse dans les antidépresseurs. Comme elle possédait encore un enfant en bas âge sous sa responsabilité, que c'était une femme d'orgueil et qu'elle avait toujours eut la volonté de voir son fils s'épanouir, elle n'accorda que peu de temps à ses propres douleurs. Elle considéra très vite l'importance pour Jeremiah de consulter des spécialistes de l'esprit. Les pédopsychiatres ne décelèrent en lui qu'une dépression parfaitement naturelle. Il fut suivit quelques année de deuil puis il cessa parfaitement de consulter cette lassable et agaçante batterie de docteurs. Ses troubles émotionnels ne paraissaient pas parfaitement guéris, pourtant. Jeremiah était un garçon sans véritable tristesse qui vivait les choses sans jamais vraiment les ressentir. Il ne possédait que peu de conscience de son prochain et ne semblait aimer sincèrement ni sa mère, ni ses rares amis, ni aucun de ses proches. Il ne connu aucune véritable relation amoureuse et se déclara asexuel à l'adolescence pour ne pas à avoir à expliquer son désintérêt pour les choses de la séduction et du couple. Au lycée, il décida de s'intéresser à l'informatique et fit ses études dans la plus grande indifférence générale. Il fut un adolescent peu troublé par les complexes millénaires des garçons de son âge et ne développa qu'un sentiment encore plus fort de déshumanisation. Bien moins social, il n'était l'ami de personne et ne parlait pas souvent à ses camarades de classe. Quelques uns finirent par désirer percer son cercle d'ami et Jeremiah les accueilli sans grand enthousiasme. S'il était un garçon à l'intelligence inavouée, ses résultats scolaires furent moyens et négligeables. Il ne sortait d'aucun lot et ses chiches participations aux cours laissèrent entendre de ses ambitions : Il détestait les études. Jeremiah sortait peu. Quelques fois, il se laissait embarquer dans des soirées parmi lesquels ses quelques amis avaient le souhait de se faire intégrer - puisqu'évidemment, ceux qui le fréquentaient cultivaient peu de popularité dans leur lycée. Jeremiah se contenta d'observer sans vraiment comprendre les jeux sociaux qui se mettaient en place lors de ces rassemblements. Il y étudia les comportements mais ne les intégra jamais aux siens. Jeremiah était considéré timide. Mystérieux pour d'autres. Très souvent, étrange. Après le lycée et avoir décroché son diplôme, Jeremiah décida d'arrêter les études. Il ne se reconnaissait pas dans ce système méritocratique et laissa de côté les jugements de valeur que les écoles instauraient. Sa mère ne connaissant pas ce mot - et quand bien même l'aurait-elle connu - considéra que son fils était fainéant. Elle n'approuva pas son choix et l'obligea à très vite considérer l'éventualité de faire des stages pour se former et endurcir son CV encore trop léger. Jeremiah accepta mais, se mis en tête de devenir un artiste. Il fut attiré par les jeux et les sports de scène et s’intéressa longtemps au théâtre. Il en fit deux ans, trois ans de danse puis arrêta. Il n'était pas assez bon comédien pour s'améliorer malgré les vifs encouragements de ses professeurs. Sans doute s'était-il finalement lassé. Entre temps, Jeremiah faisait des petits boulots, des stages et enchaînait les entretiens sans grands résultats. Il décrocha quelques travaux alimentaires et lorsqu'il abandonna les arts dramatiques, il décida de s'adonner à ce qu'il connaissait le mieux : L'informatique et l’électronique. Ainsi, il fit quelques emplois et réussi finalement à s'attirer certaines faveurs jusqu'à obtenir son premier contrat stable. Peu rémunéré mais, dont la sécurité lui permit de définitivement abandonner le berceau de son enfance et de quitter le foyer de sa mère. Cette dernière, se sentant ainsi déchargée de la responsabilité de son fils, put se découvrir femme plutôt que mère. Elle rencontra un homme qui devint son compagnon et avec lequel elle s'installa à Métropolis, loin des troubles de sa vie gâchée. Jeremiah fut, un jour, licencié. Changement d'effectif, délocalisation, il était naturel que ce fusse les plus discrets qui se fassent écarter du monde professionnel en premier. Cette affaire ne fut pas la première. Et Jeremiah sauta d'entreprise en entreprise sans jamais trouver sa stabilité. Il quitta également plusieurs emplois ou s'y faisait virer à cause de ses retards réguliers. Aujourd'hui encore, il se berce de cette routine sans saveur dans laquelle il y dissimule tous les mystères de ses activités. *** Un homme en costume noir, au masque blanc et sans visage se tient debout, une barre à mine entre ses doigts gantés. Sur la vidéo, sa voix est modifiée et méconnaissable. Une voix électronique et inhumaine. Assis et ligoté, torse nu, un homme fait face à la caméra. Son regard suinte d'une terreur blanche et silencieuse. Le Corbeau s'assoit sur ses genoux. Alors, commence le purgatoire. Il lui parle, s'amuse avec son public et met en évidence les crimes de sa victime qui jure et hurle n'avoir rien à se reprocher. Elle sanglote, demande pitié. Le Corbeau s'en amuse. C'est une lente et douloureuse exécution publique. La victime était le directeur d'une grande entreprise dont seules les rumeurs entachaient véritablement sa réputation. Aucune des femmes qu'il avait fait chanté, aucun des collaborateurs qu'il avait menacé n'avaient osé porter plainte. L'homme avait été soupçonné plusieurs fois sans que jamais son nom ne soit traîné en justice. L'argent, la corruption et un bon avocat suffisaient généralement à sauver les vrais criminels de Gotham. Batman était occupé avec ses gros trafiquants et ces tarés d'Arkham dont les allers-retours entre la prison et Gotham en devenaient ridicules. La police, elle, prise à la gorge par le carcan d'une injustice Constitution, se pâmait devant les héroïques actions du Chevalier Noir. Quid de ces victimes oubliées, de ces intouchables de la juridiction, de ces hommes et de ces femmes qui ne trouvent aucun secours nulle part ? Parmi les malheureuses victimes du chef d'entreprise, une poignée d'employés que les termes de leur contrat mettaient sous silence et imposaient une pression extraordinaire. Le harcèlement au travail, l'exploitation, la terreur. Un jour, c'était un des bureaucrates qui s'étaient suicidé. Pendu chez lui, ce fut son pauvre gosse qui le retrouva. Cette affaire fut peu médiatisée et vite oubliée. Sauf pour sa femme et son fils. Quand Madame Crowley avait comprit ce qui avait poussé son mari à passer l'arme à gauche, il était trop tard. Elle avait comprit qu'elle ne gagnerait jamais un procès contre le directeur de l'entreprise. Le pot de terre contre le pot de fer, avait précisé son avocat. Jeremiah avait depuis toujours eut cette passion de l'informatique et du voyeurisme. D'abord petit hacker du collège qui piratait les systèmes de son école pour découvrir les sujets des examens, le nom du Corbeau n'avait été qu'un bête jeu de mot avec son nom de famille. The Crow-Key. Personne, jamais, ne le surprit ou ne l'arrêta. Son génie que l'on pensait inexploité s'épanouissait en des landes plus obscurs. Deux ans après le lycée, il décida de se venger de ceux qui avaient fait de sa vie scolaire un Enfer. Ces professeurs qui voyaient en son intelligence une menace. Ces élèves qui avaient nourrit un boule de terreur dans son ventre. Il se vengea d'abord, lui. Puis, ses amis, les autres oubliés. Les esseulés. Son premier meurtre fut celui du directeur d'entreprise. Il avait vingt ans et personne ne faisait attention à lui. Au début, ce jeu n'avait été que purement exceptionnel. Jeremiah n'avait guère l'envie de devenir ce qu'il condamnait. Un tueur en série. Un fou. Peut-être fut-ce le plaisir qu'il prit à délivrer sa justice populaire ou l'exemple de l'Ange Déchu de Gotham qui le poussa à continuer ses méfaits ? Quand il rentra chez lui, le costume ensanglanté et l'image du regard vide et bovin de sa victime dans l'esprit, il avait repensé à son père. Il ne fut ni triste, ni en colère, ni apaisé. Il tenta de se convaincre : Son premier meurtre. Un vrai meurtre. Prendre la vie. Quelque chose en lui ne pouvait ni s'émouvoir, ni s'horrifier. Il eut simplement ce sentiment, dans le creux de l'estomac du travail inachevé. Le sentiment de laisser derrière lui un combat qui méritait ses militants. Qui le ferait à sa place ? Qui prendrait le rôle du vilain tueur pour un bien commun ? Gotham était la bonne ville. Maître Corbeau naissait d'une folie injustifiée et arbitraire. Un jour, peut-être, serait-ce son tour d'y passer, devant cette caméra et d'expier tous ses crimes avant la mort. Mais, pas tout de suite. Pas encore. Les bras et les yeux du Corbeau se faufilèrent sur tout Gotham. Il agissait comme un spectre et prenait contact avec ces gens dont il reconnaissait la véritable détresse. Il s'organisa très vite. Pour seul paiement de ses services, un gage éternel. Pas d'argent. Seulement un pacte tacite comme on en fait tant avec le Diable. Jamais identifié, jamais reconnu, Maître Corbeau est un tueur en série qui ne sévis qu'avec une discrétion absolue. Il se pose sur une épaule et agit en conséquence. Puis s'envole et plus jamais on ne l'entend croasser. Tandis que les dieux, les titans et les héros de Gotham se livrent à une grandiose tragédie, le Corbeau ne s'intéresse qu'aux petites gens. Le démon de l'anonymat et des foules. Le Corbeau donne alors son individualité à chacun et humanise cette masse grouillante dont personne, à part lui, ne semble y prêter une véritable attention. Il est le saint-patron des oubliés. Celui que l'on invoque dans le dernier des recours. Le nom, aujourd'hui, de Messire Corbeau n'est qu'un bruit qui circule entre les légendes urbaines sur le net et les histoires de lycéennes fascinées. Il n'est qu'un nom qui fait parler de lui dans les profondeurs du darknet et que l'on prononce trois fois, à minuit, devant la page d'accueil de Google pour se faire peur. Intraçable, indétectable. Il n'est qu'une ombre. Un esprit du virtuel qui atteint les rangs d'une creepypasta que les incrédules et les sceptiques aiment démystifier. IMAGES DE puppyeyedandrewscott.tumblr & CODAGE DE © MRS HYDE POUR DANSE MACABREMessages : 52 Date d'inscription : 03/08/2016 Métier/Occupation : Informaticien & hacker dans une petite société de software.
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Mer 3 Aoû - 17:55 Invité Invité Bienvenue, oh lalallala que de bon choix! Jeremiah, j'aime ce prénom *q* Et puis cet avatar, mais bordel cet avatar!
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Mer 3 Aoû - 18:05 Edward Nashton Je t'envoie de l'amour en clé usb.
Messages : 406 Date d'inscription : 24/06/2015 Métier/Occupation : Booster vos neurones, si vous en avez.
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Mer 3 Aoû - 18:12 Invité Invité Bienvenue enfin reuh bienvenue le rabat-joie moche !
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Mer 3 Aoû - 18:33 Grace Waterhouse No one's beyond help Je n'aurai qu'un mot, et même pas en français : YESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS.
Re-bienvenue =D <3 plein d'amour sur toi !! *renverse un seau plein de câlins sur la tête de Jeremiah aussi*
Messages : 263 Date d'inscription : 16/06/2016 Métier/Occupation : Post-doctorante en psychologie à Arkham
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Mer 3 Aoû - 19:03 Tessa Driss Gasoline Tears
Messages : 44 Date d'inscription : 22/05/2016 Métier/Occupation : Danseuse
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Ven 5 Aoû - 9:58 Invité Invité
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Sam 6 Aoû - 16:20 Jeremiah Crowley + IT'S NOT IN YOUR BEST INTEREST TO DISCONNECT ME Merci à vos tous. Je vous aime aussi ♥ (sauf toi, Harley). Ma fiche avance très lentement mais, elle avance, promis juré !
Messages : 52 Date d'inscription : 03/08/2016 Métier/Occupation : Informaticien & hacker dans une petite société de software.
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Dim 7 Aoû - 1:17 Invité Invité Bienvenue ! ( vu que je ne sais pas quel est ton DC ) MORIARTY *--*
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Dim 7 Aoû - 13:13 Jeremiah Crowley + IT'S NOT IN YOUR BEST INTEREST TO DISCONNECT ME Merci. (Tu le découvriras bien assez tôt, mon petit Theo. Ne t'en fais donc pas) Et... Mh. Ce cri de joie me semble venir du cœur mais, avec toute mon amitié, je crois que tu t'es trompé de bonhomme. ♥ Mais, comme on le dit : Ca venait d'une bonne intention.
Autrement, ma fiche est achevée. J'attend la divine modération, en espérant avoir corrigé le plus important.
Des bisous.
Messages : 52 Date d'inscription : 03/08/2016 Métier/Occupation : Informaticien & hacker dans une petite société de software.
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Dim 7 Aoû - 13:27 Edward Nashton Et bien, nous allons pas te faire perdre plus de temps, tu es validé bien sûr. Tu m'avais déjà parlé de ton personnage et on sent que tu le maitrises parfaitement. Je trouve aussi que quelque part, il représente un peu Gotham City. C'est un type lambda, et la ville peut sembler l'être aussi. Cependant, quand on gratte un peu à la surface, on se rend compte que deux parts s'affrontent : la justice et l'horreur.
J'ai hâte de jouer avec lui et qu'on puisse travailler sur le lien entre mon intello et ton intello. Amuse toi bien avec Jerry !
Messages : 406 Date d'inscription : 24/06/2015 Métier/Occupation : Booster vos neurones, si vous en avez.
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Dim 7 Aoû - 13:35 Jeremiah Crowley + IT'S NOT IN YOUR BEST INTEREST TO DISCONNECT ME Merci, Eddie ! ♥ C'est vrai que Jeremiah a de quoi faire partie de ces symboles de Gotham, dans un sens, à y regarder de près, ehe. En tout cas, merci pour les compliments et la validation ! Comme tu le dis, tu connaissais finalement le personnage, donc je ne me faisais pas trop de soucis.
Aucun doute que je vais m'amuser. Hâte également de jouer avec toi ! Je t'embrasse fort, mon petit intello geek victimisé adoré !
Messages : 52 Date d'inscription : 03/08/2016 Métier/Occupation : Informaticien & hacker dans une petite société de software.
| | | ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ ◘ Message envoyé le : Dim 7 Aoû - 16:11 Ruth Adams - Code:
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La destruction pour la reconstruction. Je vois... J'aime beaucoup ton introduction. La scansion de" Jerry" et de " mais oui c'est ce mec que vous croisez..." pourrait être agaçante mais finalement tu t'en sers bien, et ton écriture est particulièrement soignée, on sent que tu as fait encore plus d'effort ! Au centre de ta description de caractère, tu cesses de scander pour partir dans un rythme différent emballé est très juste. Ca rend Jeremiah assez inquiétant...j'ai hâte de voir quelles aventures tu vas développer avec lui jusqu'à ce qu'il se retrouve en cellule. Bon j'ai un peu de mal à croire qu'Andrew Scott puisse vraiment être cet anonyme banal, mais soit. Admettons. Jeremiah est un personnage super intéressant avec des enjeux particulièrement contemporains ce qui me réjouit. Ta biographie est vraiment schyzophrène, la deuxième partie redit la première sous l'ombre du Corbeau ! Ce personnage est capable de lier les univers glauques d'Arkham et des personnalités hardcores de la ville avec le commun des mortels"silencieux". C'est super intéressant et ton écriture met en appétit ! Même si je connais un peu ce personnage pour l'avoir déjà rencontré sur d'autres RPs,je trouve qu'il s'adapte particulièrement bien au forum. C'est un très bon choix, tes instincts sont justes et ça se sent dans ton écriture. Tu sais trouver les bonnes formes et les bonnes formules au bon moment. Tes RPs seront forcément croustillants ! Puisse-tu t'amuser à nouveau parmi nous pour quelques temps ! A très bientôt sur le forum, bien entendu un RP ou un lien s'imposera.
Messages : 158 Date d'inscription : 20/09/2015 Métier/Occupation : Psychothérapeute dans la grosse mélasse.
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